Le texte à l'étude est un texte de Georg Wilhelm Friedrich Hegel, un philosophe allemand de l'époque moderne. Il s'agit ici d'une traduction de S. Jankélévitch de «Esthétique ». Ecrit en 1835 par son auteur original.
L'opinion commune se dégageant de cette réflexion est que l'homme dans son corps et son esprit acquiert sa conscience dès l'heure où il prend conscience qu'il vit. Hegel démontre dans son texte que non seulement l'homme acquiert une conscience, et nuance ce terme, lorsqu'il a pris connaissance de sa propre personne, mais l'acquiert aussi de deux manières bien distinctes.
[...] Cette nouvelle volonté entrainée par la conscience de lui-même le poussera à vouloir changer en premier le monde qui l'entoure, le tester, observer ce que telle ou telle action engendrera d'abord dans des situations primaires ; par exemple se couper les cheveux plus courts lui permettra'-il de se faire remarquer par ses semblables ? Par la suite, l'individu fera l'expérience de la conséquence de ses actes sur d'autres individus. Par exemple parler d'une chose irritante à tierce personne lui permettra'-il de voir cette personne en colère ? Toutes ces actions sont en fait l'apprentissage de la vie dans un milieu et une communauté. [...]
[...] En effet, si l'Homme a deux façons d'exister une face au monde qui l'entoure, et une autre face à lui-même ; Hegel distingue deux manières d'acquérir la conscience de lui-même. Il articule son questionnement sous le plan suivant : En premier lieu, il définit la conscience de la nature et du milieu qu'il l'entoure, puis il nuance avec le fait que l'Homme vit aussi pour se représenter lui-même face au monde qu'il l'entoure. En second lieu, il nuance cette représentation de l'Homme face à sa propre conscience, il fait référence à l'état de l'Homme lorsqu'il se prend lui-même pour objet. [...]
[...] Jankélévitch de «Esthétique Ecrit en 1835 par son auteur original. L'opinion commune se dégageant de cette réflexion est que l'homme dans son corps et son esprit acquiert sa conscience dès l'heure où il prend conscience qu'il vit. Hegel démontre dans son texte que non seulement l'homme acquiert une conscience, et nuance ce terme, lorsqu'il a pris connaissance de sa propre personne, mais l'acquiert aussi de deux manières bien distinctes. Les choses de la nature n'existent qu'immédiatement et d'une seule façon, tandis que l'homme, parce qu'il est esprit, a une double existence. [...]
[...] En effet, l'Homme dans son corps peut chercher l'origine de la matière physique qui lui permet d'être un individu reconnu de ses semblables. Parce qu'il est unique et à la fois semblable aux autres, de par sa forme physique (A-t'-il deux jambes, une tête, deux bras la façon dont il se sert de ses sens (odorat, vue, ouïe, toucher, goût, peut- il espérer pouvoir se servir de tous mais aussi agît'-il comme ses semblables ? A t-il faim, soif ? [...]
[...] Est-il, comme ses semblables, tenté par les désirs charnels ? Tant de question qui engendre et entraînent, aux vues de ces questions existentielles et essentielles une réelle conscience de sa propre personne. C'est grâce à toutes ces questions qui lui viennent naturellement (dans le cas d'une immersion complète dans une société où l'Homme est dominant) que l'Homme peut se reconnaître et commencer à agir avec raison, prenant en compte les autres Hommes qui lui sont chers (sa famille) et ce qu'il pense pouvoir lui apporter quelque satisfaction personnelle. [...]
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