Qu'est-ce que la volonté, extrait de « Principes de la philosophie du droit », 1820, Hegel, volonté, Goethe
Hegel, né le 27 août 1770 à Stuttgart et mort le 14 novembre 1831 à Berlin, est un philosophe allemand. Son œuvre, postérieure à celle de Kant, est l'une des plus représentatives de l'Idéalisme allemand et a eu une influence décisive sur l'ensemble de la philosophie contemporaine. Au XVIIIème siècle, siècle des lumières en Europe, Hegel accorde une attention privilégiée aux libertés : par ailleurs, la tension entre volonté et liberté a longtemps été commentée par son prédécesseur Kant : « La volonté est bonne en elle-même. Ce n'est pas son œuvre qui est bonne, ni ses succès, ni son aptitude. C'est le vouloir lui-même. Autrement dit, on ne mesure pas la moralité au contenu de l'action, mais à sa forme. »Idée qu'il faut alors exprimer sa volonté, qu'elle quelle soit, que l'on retrouve chez Hegel.
Selon Hegel, l'Homme qui ne prend jamais de décision et qui n'exprime pas sa volonté pour ne pas s'enfermer dans une finitude de choix n'est pas libre. Il reste dans l'immobilisme, le rêve et échappe à la liberté de choix et à la réalité. L'Homme doit donc vivre en réalisant ses volontés et faire les choix qui en découlent : « La volonté qui ne se décide pas n'est pas une volonté effective »/« C'est pourquoi la volonté sûre d'elle-même ne va pas à sa perte en se déterminant » : structure circulaire.
[...] même si elle veut être une belle âme : prise en compte des individus qui ne prennent pas position et ne font pas de choix non pas par lâcheté, par peur de devoir restreindre selon eux leurs libertés, mais par peur d'offenser l'entourage, de déranger par sa prise de position : or on ne peut pas être en accord avec tout le monde : vivre c'est s'exprimer faire des choix pour suivre sa volonté. Par conséquent c'est la volonté de l'individu qui doit le pousser à agir, qui doit conduire sa vie. C'est dans les choix qu'il fait, ses décisions, ses engagements qu'il se forge une personnalité aux yeux des autres, qu'il exprime son âme et qu'il forge sa vie. La prise de décision est indispensable pour que l'Homme jouisse de sa liberté et qu'il évolue. Goethe dit que celui qui veut accomplir quelque chose de grand doit savoir se limiter. [...]
[...] ->Sous entendu : Une volonté qui n'est pas déterminée et mise en application par un individu n'existe pas, ce n'est pas une volonté efficace, digne de ce nom :volonté= un réel engagement d'un individu qui prend parti et qui agit selon les motivations (morales) de cette volonté. - Pas de prise de responsabilité, le sujet n'assume pas sa volonté donc ne la vit et ne la partage pas. volonté, si elle ne motive pas une action, une mise en application, un choix décisif et déterminant quel est sont intérêt ? Est-ce encore une volonté ? [...]
[...] Son œuvre, postérieure à celle de Kant, est l'une des plus représentatives de l'Idéalisme allemand et a eu une influence décisive sur l'ensemble de la philosophie contemporaine. XVIIIème siècle, siècle des lumières en Europe, Hegel accorde une attention privilégiée aux libertés : par ailleurs, la tension entre volonté et liberté a longtemps été commentée par son prédécesseur Kant : La volonté est bonne en elle-même. Ce n'est pas son œuvre qui est bonne, ni ses succès, ni son aptitude. C'est le vouloir lui-même. Autrement dit, on ne mesure pas la moralité au contenu de l'action, mais à sa forme. [...]
[...] »Idée qu'il faut alors exprimer sa volonté, qu'elle quelle soit, que l'on retrouve chez Hegel. Selon Hegel, l'Homme qui ne prend jamais de décision et qui n'exprime pas sa volonté pour ne pas s'enfermer dans une finitude de choix n'est pas libre. Il reste dans l'immobilisme, le rêve et échappe à la liberté de choix et à la réalité. L'Homme doit donc vivre en réalisant ses volontés et faire les choix qui en découlent : La volonté qui ne se décide pas n'est pas une volonté effective C'est pourquoi la volonté sûre d'elle-même ne va pas à sa perte en se déterminant : structure circulaire. [...]
[...] La définition et les enjeux du concept de volonté sont donc en grande partie liés à la conception que l'on se fait de la raison. De cette conception dépendent aussi les notions de liberté et de responsabilité, qui posent les fondements de la morale et du droit. Les problèmes relatifs à la notion de volonté appartiennent donc à l'éthique (ou philosophie morale), en particulier à la théorie de l'action, mais aussi à la philosophie du droit. La volonté permet d'effectuer un tri entre nos désirs, et de choisir d'accomplir certains d'entre eux et de renoncer à d'autres. [...]
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