Le XVIIIème siècle est celui des Lumières car c'est un siècle qui s'est opposé à l'obscurantisme. La lumière éclaire l'obscurité ; il y a un parallèle entre la lumière et la vue. Le terme de « lumière » correspond ici à la raison.
Sur le plan anthropologique, on s'aperçoit que d'autres hommes vivent ailleurs avec d'autres
moeurs. Sur le plan scientifique, c'est en s'apercevant de davantage de choses que l'on avance sur la
raison.
Rousseau posera en pensées les balbutiements de la démocratie.
[...] Néanmoins, il y a une limite à ce que dit Kant. L'homme est l'animal qui a besoin d'un maître. Pour Kant, il faut que les tuteurs du peuple soient eux-mêmes majeurs, qu'ils sachent enseigner la liberté de penser. Au XVIIIème siècle, un grand nombre de tuteurs sont mineurs, notamment dans la religion. IV. Poser des principes immuables, n'est-ce pas un despotisme spirituel ? Paragraphe 6 La religion au XVIIIème siècle, un pouvoir temporel en plus du pouvoir spirituel : le Pape avait un pouvoir temporel lorsqu'il avait un pouvoir politique. [...]
[...] Ils étaient souvent des prêtres auxquels on rendait visite en cas d'indécision dans un choix. De plus, lorsque l'on a de l'argent, on se complaît plus facilement dans cette minorité puisque l'on a les moyens de payer des personnes pour faire les choix à notre place. Les tuteurs (ceux qui pensent à notre place) ont tout intérêt à nous faire croire, à nous laisser penser que ça serait pour nous dangereux de passer à l'état de majorité afin de garder le contrôle sur notre personne. [...]
[...] En revanche, ce qui ne regarde pas le monarque est tout ce en quoi les hommes croient (la religion et la morale). La croyance en un Dieu ou non ne le concerne pas, un homme croit en ce qu'il veut ; cela relève de l'intime. Frédéric II a affirmé que les croyances privées ne concernaient pas l'État ; il est ainsi en accord avec Kant. Dans notre société actuelle, l'État se mêle du respect d'autrui et des relations, de la vie de citoyen. [...]
[...] Ce que Kant appelle public est la population qui sait lire et écrire à son époque, c'est-à-dire une partie restreinte de l'humanité. Le public regroupe les hommes capables de penser par eux-même ou en voie d'y parvenir. Le but est que cette population s'élargisse. Le public, lisant les idées des Lumières, pourra à son tour faire circuler les nouvelles idées. Il faut être un public majeur ou sur la voie de la majorité. L'objectif est que le tuteur soit majeur lui-même ; dans le cas contraire, il risque de transmettre sa minorité. [...]
[...] Kant précise qu'accéder aux Lumières ne peut se faire qu'en sortant de la minorité. Il stipule que pour cela, et selon lui, les questions religieuses ont leur rôle ; la religion peut en effet être un obstacle à la liberté et à la majorité. Il vise davantage le monarque : un monarque n'a pas d'intérêt à soumettre les sciences et les arts car c'est ce qui fait la culture d'un état, qui fait son aura auprès des autres peuples ; ainsi la grandeur du monarque en souffrirait. [...]
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