Montaigne, Essais, HLP Humanités Littérature Philosophie, opinion, diversité, jugement humain, condition humaine
Michel Eyquem de Montaigne, plus connu sous le nom de Montaigne, était un philosophe, humaniste et écrivain de la Renaissance française né en 1533 et décédé en 1592. Montaigne est notamment connu pour son ouvrage les "Essais", datant de 1580, et dans lesquels il explore la psychologie et la condition humaine de manière introspective. Son livre offre des réflexions sur la sagesse et le bonheur.
Dans cet extrait du livre des Essais, l'auteur s'intéresse à la manière dont les êtres humains jugent les choses et il se pose la question de savoir si l'être humain a un pouvoir inné de jugement.
Ce commentaire suit la méthodologie demandée pour le baccalauréat général de français.
[...] Montaigne reconnaît que par lui-même d'ailleurs, il lui est arrivé de changer non pas une fois mais plus de milliers de fois de pensées et de manière de penser à un sujet, et ceci tous les jours. À nouveau, dans cette phrase, il exprime comment nos pensées sont fluctuantes, changeantes et cela devrait nous inciter à beaucoup d'humilité par rapport à nos pensées. Conclusion En conclusion, Montaigne présente ici un texte qui rejoint les thèses du relativisme. C'est l'idée que les opinions et les jugements des personnes peuvent varier d'une personne à l'autre. [...]
[...] Les Essais, Extrait - Montaigne (1580) - Existe-t-il une capacité innée pour l'être humain à juger ? Explication de texte Michel Eyquem de Montaigne, plus connu sous le nom de Montaigne, était un philosophe, humaniste et écrivain de la Renaissance française né en 1533 et décédé en 1592. Montaigne est notamment connu pour son ouvrage les « Essais » datant de 1580 dans lesquels il explore la psychologie et la condition humaine de manière introspective. Son livre offre des réflexions sur la sagesse et le bonheur. [...]
[...] Montaigne affirme que le fait que même les idées les plus fondamentales soient constamment débattues indique que nous ne pouvons pas prétendre détenir une seule vérité. Il dit « laissons de côté cette confusions infinies d'opinions que l'on voit parmi les philosophes eux-mêmes je veux dire les savants les mieux nés, les plus capables ne sont pas d'accord, pas même sur le fait que le ciel est sur notre tête ». Montaigne illustre son point de vue en prenant pour exemple un jugement sur la position du ciel par rapport à notre tête. [...]
[...] Des jugements individuels qui diffèrent d'un individu à l'autre Il confirme cela dans la suite du texte : pour lui, cette capacité n'est pas innée, car nous avons tous et toutes des idées et des manières de comprendre qui peuvent être différentes et pour lesquels nous ne sommes pas toujours d'accord entre nous. Il écrit : « car mon jugement ne peut pas le faire admettre par le jugement de mon semblable », ce qui signifie que parfois cela peut être compliqué de convaincre ou de faire comprendre du premier coup son idée à quelqu'un avec qui nous ne sommes pas d'accord. Pour lui, tous les jugements sont subjectifs. [...]
[...] Malgré une forte volonté d'y croire ? Montaigne explique dans la suite du texte que même si nous avons un doute lorsque nous émettons un jugement, notre pensée nous fait adhérer à une croyance et à une vérité à un moment donné : « Ce que je soutiens aujourd'hui et ce que je crois, je le soutiens et le crois de toute ma croyance ». En effet, il montre ici que lorsque nous émettons un jugement nous avons tendance à y mettre toute notre force et à y adhérer vivement, à épouser cette croyance à un moment donné », ce qui est normal. [...]
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