Ainsi l'entendement est comme une feuille vierge, une table rase, sur laquelle viennent s'imprimer les objets de l'expérience et ces impressions sont à l'origine des idées, c'est pourquoi, l'idée est définie comme une perception immédiate pour qu'il y ait idée, il faut que l'esprit perçoive, il ne peut donc pas y avoir d'idée innée qui serait à un état latent sans manifestation. Locke continue en disant que la vérité ne se trouve jamais immédiatement dans l'âme, au départ, il parle d'une notion graver dans l'âme et ensuite de proposition c'est-à-dire une idée reliée à un autre (...)
[...] Le savoir est donc une affaire d'énoncer et de jugements grâce à des signes constitués par le langage et Locke peut distinguer différentes formes de savoir : - Le savoir sensitif (perception . - Le savoir démonstratif (rationnel). - Le savoir intuitif qui consiste en une saisie immédiate des rapports entre deux idées. En ce qui concerne alors la possibilité d'édifier une morale, Locke s'aperçoit qu'il est possible de former des hypothèses qui sont probables ainsi, au vrai absolu, Locke préfère la vraisemblance (plus haut degré de probabilité de l'existence d'une idée, là où Descartes veut établir une morale rationnelle déduite, Locke préfère l'assentiment de l'esprit à certaines idées. [...]
[...] Etude de texte : Essai concernant l'entendement humain de John Locke. Partie 1 : Critique radicale de l'innéisme de Descartes, en effet Locke note une contradiction logique entre le fait de dire qu'il y a des notions gravées en l'âme mais qu'en même temps l'âme n'a pas accès à ces notions, c'est contradictoire car si on affirme cela par définition on nie l'existence de telles idées. Par idée, j'entends tout ce que l'esprit perçoit en soi ou ce qui est objet immédiat de la perception, de la pensée ou de l'entendement Ainsi l'entendement est comme une feuille vierge, une table rase, sur laquelle viennent s'imprimer les objets de l'expérience et ces impressions sont à l'origine des idées, c'est pourquoi, l'idée est définie comme une perception immédiate pour qu'il y ait idée, il faut que l'esprit perçoive, il ne peut donc pas y avoir d'idée innée qui serait à un état latent sans manifestation. [...]
[...] L'empirisme est il donc capable de produire une théorie de la connaissance qui admette une théorie sur la vérité indubitable. L'empirisme chez Locke ne signifie finalement que l'origine des idées mais c'est ensuite l'entendement qui fait le travail sur ces idées. Chez Locke l'homme n'est pas un simple agrégat d'impressions sensibles car toute la connaissance se définit comme l'ensemble des opérations de l'entendement sur l'essence comme il n'y a pas de catégorie à priori qui permette de lier les idées entre elles, la connaissance finalement n'est jamais une vérité absolue. [...]
[...] En fait les idées sont transformées en signes, les sens deviennent ainsi une catégorie abstraite pour l'intellect et l'esprit produit une action sur ces objets. Ainsi l'esprit ajoute des relations abstraites aux objets de l'intellect qui en fait dépasse largement le cadre empirique donné au préalable. Hume affirme que la perception sensible elle même comporte un double rapport aux choses qui sont perçues, il distingue les qualités premières qui appartiennent à la chose elle même qui font partie de sa nature ou de son essence (l'étendue, la forme ) et les qualités secondes qui sont essentiellement subjectives car elles sont l'effet que la sensation produit sur un sujet. [...]
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