Commerce, paix, De l'Esprit des lois, De l'Esprit du commerce, Montesquieu, état de nature, morale humaine, vertu, libre-échange
Cet extrait de texte est issu de De L'Esprit des lois, ch. II « De l'esprit du commerce », rédigé sous la plume du philosophe Montesquieu.
Montesquieu affirme démontrer que le commerce est un échange, lequel repose sur une idéologie pacifiste.
Ce commentaire guidé est composé de 3 questions/réponses détaillées sur la pensée précise de Montesquieu.
[...] Mais y-a-t-il brigandage, comme dit Montesquieu, puisque chaque partie a trouvé un intérêt ? La frontière entre les mots est ténue, particulièrement ténue, dans ce cas. Mais s'il y a intérêt réciproque, on peut peut-être penser qu'il y a justice exacte, car il y a eu respect du contrat librement accepté. Montesquieu va un cran plus loin dans sa proposition lorsqu'il parle de vertu morale puisqu'il explicite ce propos par le fait de négliger ses intérêts - ou de les considérer avec moins de rigidité- au profit des autres. [...]
[...] De L'Esprit des Lois, De l'esprit du commerce Montesquieu (1758) Dans quelle mesure, selon l'auteur, l'effet naturel du commerce permet-il d'apporter la paix ? Extrait : Questions Réponses Cet extrait de texte est issu de De L'Esprit des Lois, ch. II De l'esprit du commerce , rédigé sous la plume du philosophe Montesquieu. Montesquieu affirme démontrer que le commerce est un échange, lequel repose sur une idéologie pacifiste. Dans cet extrait, Montesquieu nous enseigne que l'échange économique est le fait le plus humain car cela implique une interaction entre les individus de diverses nations. [...]
[...] L'équité dans le commerce a-t-elle été respectée ? Montesquieu nous parle de brigandage. On peut imaginer toutes les formes de celui-ci dans le commerce. Le délit d'initié en est une, l'esclavage en est une forme ancienne et fort heureusement à peu près disparue aujourd'hui. On peut tout simplement citer la tromperie, ce que l'on appelle en droit le dol, c'est-à-dire une manœuvre frauduleuse pour amener quelqu'un à signer un contrat sur la base d'élément erronés. En cela le commerce est du brigandage et l'on pourrait multiplier les exemples à l'infini. [...]
[...] Échanger implique d'échanger des idées, parler, communiquer, entretenir des relations étroites avec ses semblables. L'échange économique est le fait social par excellence. La vie sociale dès lors repose sur un contrat, lequel est la matérialisation de l'échange économique. Il y a bien une contrepartie. Notamment, par exemple, la division du travail permet de faire naître les échanges économiques. Ces échanges économiques impliquent une certaine organisation sociale et une organisation politique car il y a des décisions à prendre dans l'attribution des tâches et dans la mesure de la valeur de ce qui est produit. [...]
[...] De plus, par la mise en place de l'État, les citoyens obéissent aux lois et aux devoirs. Par contre, en retour, en échange, l'État protège les citoyens. L'échange apparaît ici, dans une autre forme que celle d'économique, puisque les citoyens obtiennent une contrepartie difficilement monnayable Enfin, avec la mise en place du contrat social, existe le fait le plus humain. Pour que le pacte social s'effectue, s'accomplisse, ce dernier suppose une communication et une certaine interaction entre les individus. Ces faits sociaux vont engendrer une confrontation entre les individus, confrontation à nouveau impossible à acheter. [...]
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