Au sein de ce passage de De l'esprit géométrique écrit par Blaise Pascal vers 1657, ce dernier cherche à éclairer l'Homme sur la démonstration, sur la démarche à adopter dans le but d'effectuer une démonstration mais aussi à faire prendre conscience à l'homme que celui-ci n'est pas tout puissant (...)
[...] Cela démontre en quelques sortes la fragilité de la connaissance humaine ou bien de l'homme lui-même. Pascal renforce cette idée en mettant très directement en doute la possibilité d'arriver à la méthode de démonstration d'excellence qu'il avance. En effet, il emploie les mots s'il était possible d'y arriver qui remettent en question la capacité de l'espèce humaine à atteindre l' excellence Afin de lutter contre les problèmes rencontrés lors de démonstrations, Pascal propose à tout auteur de s'assurer qu'il est lui-même capable de définir ou de redémontrer toute idée qu'il utilise dans sa démarche. [...]
[...] C'est pour cela que la géométrie qui s'appuie sur des phénomènes naturellement observables est un des domaines les plus certains de la connaissance et les plus à la portée de l'ensembles des hommes. Selon Pascal, le doute ici soulevé ne doit donc pas mettre fin à tous types de raisonnements, car l'homme bien qu'il ne puisse pas atteindre la connaissance absolue, a toujours la capacité de penser tout en prenant conscience des limites de sa pensée. [...]
[...] Explication de texte Blaise PASCAL, De l'esprit géométrique, vers 1657. Au sein de ce passage de De l'esprit géométrique écrit par Blaise Pascal vers 1657, ce dernier cherche à éclairer l'Homme sur la démonstration, sur la démarche à adopter dans le but d'effectuer une démonstration mais aussi à faire prendre conscience à l'homme que celui-ci n'est pas tout puissant. Il formule sa thèse à partir d'un idéal, qui consisterait selon lui en une démonstration parfaitement rationnelle ne s'appuyant que sur des faits parfaitement démontrés. [...]
[...] Cependant, ici se pose un autre inconvénient majeur auquel Pascal n'apporte aucune solution. Ce problème est le suivant : étant donné que toute démonstration s'appuie sur des faits eux-mêmes précédemment démontrés, comment être sûr que les premiers termes que l'on ait définis soient absolument certains. Et bien on ne le sait pas, et là est toute la difficulté selon Pascal. En effet, tout premier fait que l'on voudrait démontrer mettrait en jeux d'autres termes qui permettraient d'expliquer ce fait et même si l'on cherchait à démontrer les termes utilisés, il faudrait encore supposer d'autres termes et l'on n'arriverait ainsi jamais aux toutes premières propositions. [...]
[...] Pour Blaise Pascal, une démonstration ne peut par définition jamais être certaine en ce fait qu'elle s'appuie toujours sur des principes auparavant démontrés et que ces mêmes principes auparavant démontrés s'appuient sur d'autres principes . De plus, l'homme n'a par conséquent pas la capacité de savoir si les premiers principes qu'il a démontrés étaient justes ou non. Ainsi, Pascal démontre la faiblesse de l'homme en lui-même, dont le raisonnement sans l'intervention d'autres puissances telle que la Nature n'est absolument pas indubitable. [...]
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