Au début de
[...] Outre les ouvrages cités, es ouvres principales de Kant : Prolégomènes à toute métaphysique future (1783), la Religion dans les limites de la simple raison (1794), Projet de paix perpétuelle (1795), la Métaphysique des mœurs (1797), Anthropologie (1798), Logique (1800). [...]
[...] Son ouvrage le plus célèbre, la Critique de la raison pure (1781), en apportera la solution systématique, en énonçant les principes de l'idéalisme transcendantal. L'ouvrage est divisé en une esthétique transcendantale, ou théorie des jugements de réalité, et une dialectique, ou théorie des raisonnements formels. La théorie de la connaissance est complétée par une théorie de l'action morale, avec les Fondements de la métaphysique des mœurs (1785) et la Critique de la raison pratique (1788), où se trouve développée la théorie de l'impératif catégorique. [...]
[...] Né d'une famille modeste, il entra en 1732 au collège Frédéric, alors dirigé par un partisan de la secte piétiste qui prêchait la régénération intérieure par la médiation personnelle de l'Ecriture. A l'université, il reçut l'enseignement de Martin Knutzen, piétiste et disciple de Wolff. Il fut précepteur (1746-1755), puis, devenu docteur (1755), il est nommé professeur de logique et de métaphysique (1770). Sa vie fut consacrée à l'étude, à l'enseignement et à la malédiction. On distingue deux grandes périodes dans le développement de la philosophie de Kant : 1. [...]
[...] La nature de la géométrie permet donc d'établir la nature particulière de l'espace, forme du sens externe. Kant démontre que l'espace est la forme de notre intuition externe, c'est-à-dire la manière dont nous percevons les objets différents de nous-mêmes lorsque ceux-ci agissent sur nous en causant des perceptions, en se fondant sur les propriétés des propositions de la géométrie. En conséquence, si les propriétés qu'il attribue aux propositions de la géométrie se révèlent fausses, l'analyse transcendantale de l'espace peut être contestée. [...]
[...] C'est un moment nécessaire de l'argument kantien, dans la mesure où l'exposition transcendantale d'un concept suppose l'existence d'une science synthétique et à priori. Le philosophe distingue trois caractères de cette qu'est la géométrie, son objet, à savoir les propriétés de l'espace, et deux caractéristiques des propositions de la géométrie : la géométrie connaît l'espace de manière synthétique et à priori. Elle porte sur l'espace puisqu'elle établit un certain nombre de propositions concernant des figures géométriques, par exemple dans un triangle, les trois angles sont égaux à deux angles droits Or, ces propositions sont synthétiques et à priori. [...]
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