Commentaire philosophique détaillé de la lettre à Ménécée d'Epicure. Il contient une bonne description philosophique avec des citations et des termes philosophiques. Un résumé simple à comprendre et efficace dans le cadre de l'étude du texte.
[...] EPICURE, Lettre à Ménécée Epicure est un philosophe grec qui fonda une école à Athènes. Sa connaissance fait des plaisirs le principe du bonheur, à condition d'en rester maître. La lettre à Ménécée est un traité de la méthode du bonheur qui analyse les conditions du bonheur. Préambule •Rôle de la philosophie : Pour Epicure, le seul moyen d'atteindre le bonheur est de philosopher. Au lieu d'aller spontanément au bonheur, il faut se questionner sur la voie à suivre. Ainsi, la philosophie est la seule à pouvoir procurer une vie heureuse. [...]
[...] désirs seulement naturels : Fonctions naturelles qui, si elles ne sont pas satisfaites, n'ont pas de véritables conséquences. Mais elles peuvent devenir vides par excès (ex : que rien ne m'est plus important au monde que de manger des langoustes). désirs naturels nécessaires :Ceux qui contribuent au bonheur, à la paix du corps, à la vie. •Justification de cette classification : Epicure justifie cette classification en fonction de la finalité de la vie bienheureuse, déterminée par l'aponie (santé du corps) et l'ataraxie (tranquillité de l'âme). [...]
[...] La philosophie comme exercice 1. La prudence : la vie vertueuse comme vie de plaisir Epicure fait, dans la prudence des choix la condition du plaisir, du plaisir la condition des vertus, au point que la véritable vie de plaisir se confond avec la vie vertueuse. On ne peut pas être heureux sans être sage, honnête et juste sans être heureux : on ne peut donc vivre avec plaisir sans sagesse, honnêteté et justice La force du sage •Supporter la douleur : Pour Epicure, l'âme est capable de supporter la douleur du corps car soit elles sont intense mais brève car elles ôtent la vie ou durable mais faible car les partie où siège la douleur s'insensibilisent par l'excès de la douleur. [...]
[...] Le soin de l'âme : combattre le trouble de la pensée 1. La pensée des dieux •Rompre avec la religion populaire : *Pour Epicure, la religion populaire est une des causes du malheur de l'homme car ils sont persuadés que les dieux interviennent dans leur vie. C'est ainsi que les hommes vivent dans la crainte permanente des dieux en ayant le souci de leur plaire et la peur de leur déplaire l'idée que les plus grands dommages -accusations contre les méchants- sont amenés par les dieux ; ainsi que les bienfaits *La religion populaire est impie : elle repose sur une fausse piété qui repose elle-même sur une fausse idée des dieux l'impie n'est pas celui qui supprime les dieux de la multitude, mais celui qui attache aux dieux les opinions de la multitude ) : impie car attribue aux dieux des choses incompatibles avec leur nature (non respect donc de la majesté du divin) comme le fait de s'impliquer dans les affaires des hommes tel que le commerce. [...]
[...] Car les dieux sont de nature bienheureux (commerce provoquerait trouble et ils ne seraient plus bienheureux). =>Pour Epicure, les dieux ne dépendent pas de nous et nous ne devons pas dépendre d'eux La pensée de la mort et des limites n'y a rien à craindre de la mort : Toute crainte est à éliminer dont celle de la mort. Ainsi la physique nous fait comprendre que la mort n'est rien et ne nous concerne en rien. * Tout bien et tout mal réside dans la sensation : or, la mort est privation de sensation : beaucoup craignent que le corps souffre après la mort mais Epicure nous dit que c'est impossible. [...]
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