Epicure est né à Athènes en 341, mais il a passé sa jeunesse à Samos, la patrie de Pythagore.
Après la domination de Philippe de Macédoine et de son fils Alexandre le Grand, on observe une décadence du monde grec. En effet, dès 338, Athènes perd son hégémonie à cause de la défaite de la bataille de Chéronée. Epicure vient à Athènes en 323, pour y accomplir son service militaire, mais après la mort d'Alexandre en juin 323, le pouvoir macédonien renforce avec Perdiccas sa mainmise sur Athènes (...)
[...] Et il faut se remémorer que l'avenir ne nous appartient pas sans nous être absolument étranger, afin que nous ne nous attendions pas absolument à ce qu'il arrive, ni ne désespérions comme s'il ne pouvait absolument pas arriver ( ) mais tu vivras comme un dieu parmi les hommes. Car il ne ressemble en rien à un animal mortel, l'homme vivant dans les biens immortels B. Les liens avec d'autres œuvres Montaigne, Essais, Livre I Que philosopher, c'est apprendre à mourir Montaigne affirme, selon sa conception épicurienne, que le but de toute vie est la volupté et que le mépris de la mort est un bienfait apporté par la sagesse. [...]
[...] Il est possible qu'Epicure y ait provoqué une forte hostilité par son enseignement. Ce qui expliquerait son départ pour Lampsaque où il restera de 310 à 306. Puis il retourne à Athènes, à la faveur de la libération de la ville par Démétrios Poliorcète. Il fonde alors, en 305, son Ecole -le Jardin, au moment même où le Lycée et l'Académie connaissent des difficultés, pour la protection dont ils bénéficiaient du temps de la domination macédonienne. Il meurt en 270, des suites de la maladie de la Pierre. B. [...]
[...] Les intentions de l'auteur La philosophie d'Epicure ne vise qu'un but : éviter la douleur et profiter avec sagesse, de ce que la vie peut nous offrir. En effet, l'objectif d'Epicure était de conduire les hommes sur la voie de la sagesse, qui devait pouvoir être atteinte en se fondant sur l'évidence des sens, en éliminant la superstition et la croyance en une intervention surnaturelle. Il exprime avec une force d'argumentation convaincante cette idée que la mort ne doit pas nous faire renoncer au bonheur puisque la mort n'est rien pour nous Et si nous sommes convaincus que la mort est la fin de tout, nous n'aurons ni à redouter ni à espérer une autre vie. [...]
[...] - La sagesse Epicure ne se prononce pas en faveur de la prudence contre la philosophie. Il définit la philosophie en son sens le plus haut, comme sagesse pratique, ou prudence, contre tout l'idéal contemplatif. La sagesse est la vertu des vertus car elle procure les moyens de la moralité. - La Providence (ou Destin) La sagesse se moque du destin ; il critique la pensée stoïcienne. - Le bonheur Il consiste à atteindre la tranquillité de l'âme et du corps, état obtenu grâce à une bonne compréhension de la nature. [...]
[...] Le plus connu des épicuriens romains reste Lucrèce avec son poème De rerum natura (De la nature des choses). On pouvait trouver un remarquable témoignage de la permanence et de la vitalité de cette philosophie sur une grande inscription publique, dont il reste des fragments, à Oenanda dans la Turquie moderne. Cette inscription fut érigée en 200 après J.-C., par un certain Diogène. Elle contenait des passages de la doctrine épicurienne ainsi qu'un résumé concis des leçons d'Epicure. Les premiers chrétiens ont évidemment considéré l'épicurisme avec horreur puisqu'il établissait qu'il n'y avait pas de Dieu providentiel et pas de vie après la mort, que l'Univers avait été créé par accident et que le but de la vie était le plaisir. [...]
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