Le réel est un cosmos harmonieux. L'homme a vocation à s'y insérer, et une place est prévue dans l'ordre divin à cet effet. Ce qui organise le cosmos, c'est la raison, qui est un dynamisme interne aux choses (très proche de l'élan vital chez Bergson). La raison qui dirige impérativement les choses et les vivants (par les lois physiques qui régissent leur nature et par l'instinct), et les mène à leur place sans leur donner la réflexion, se révèle à chaque homme dans son esprit où elle devient un guide (...)
[...] Ces contenus mentaux propositionnels sont soit vrais soit faux. Il suffit de les soumettre à l'examen de la raison, avant de se précipiter, dans une adhésion. Le contenu de la représentation ne dépend pas de nous, mais notre approbation ou notre désapprobation à la représentation dépend de nous. La raison permet toujours de décider. On désire une situation parce qu'on adhère à la représentation qui nous suggère que cette situation est un bien. On fuit une situation parce qu'on adhère à la représentation selon laquelle cette situation est un mal. [...]
[...] L'univers accompli son œuvre parfaite au travers d'acteurs, dont chacun doit assumer activement son rôle. Dans ce qui dépend de moi, je suis entièrement responsable. Cela aussi bien dans le contenu que dans la manière, mais pas dans le résultat (qui dépend du metteur en scène) Contenu et manière (la qualité de la motivation ne doit pas être négligée) doivent viser tout deux à l'excellence (tout en tenant compte de mon état d'avancement). Je dois être soigneux, attentif aux circonstances autant qu'au principe directeur, et sans cesse agir de manière opportune à la situation. [...]
[...] PHILOSOPHIE GÉNÉRALE PHILOSOPHIE GÉNÉRALE Analyse des thèses principales d'Épictète Le réel est un cosmos harmonieux. L'homme a vocation à s'y insérer, et une place est prévue dans l'ordre divin à cet effet. Ce qui organise le cosmos, c'est la raison, qui est un dynamisme interne aux choses (très proche de l'élan vital chez Bergson). La raison qui dirige impérativement les choses et les vivants (par les lois physiques qui régissent leur nature et par l'instinct), et les mène à leur place sans leur donner la réflexion, se révèle à chaque homme dans son esprit où elle devient un guide. [...]
[...] On doit aussi se rendre digne de notre nature humaine dans les comportements qui ne nuisent pourtant pas directement à autrui. C'est la vertu de tempérance (manger, agir, parler, faire l'amour avec mesure). On doit aussi servir la justice (donner à chacun ce qui lui revient) et ne pas se contenter de s'abstenir de faire des injustices (vertu de justice et de courage). Pour parvenir à la conformité avec le cosmos, il faut partir de la distinction de ce qui dépend de nous et de ce qui ne dépend pas de nous. [...]
[...] Les règles du devoir sont souvent à assumer comme phase d'entraînement provisoire qui produit l'habitude d'agir de manière droite et fournissent des règles généralement bonnes, propices à compenser la tendance naturelle à errer. Mais à terme, chez le sage, les dispositions à agir doivent s'accompagner de plaisir, de désir et de finesse et abolissent les règles générales et contraignantes. Les vertus, peuvent toutes dériver des quatre vertus cardinales : tempérance, courage, justice, sagacité (ou finesse). Elles sont des dispositions acquises à faire le bien de bon cœur, avec plaisir et finesse. Faire le bien ne se réduit pas à respecter les autres. [...]
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