Commentaire de texte type épreuve du bac.
Ce texte extrait de l'Enquête sur les principes de la morale de David Hume fait état d'une interrogation sur les modalités de l'action humaine. Quel est le moteur d'une action ? Quel est le but ultime de nos actions ? Comment les actions que nous menons quotidiennement se subordonnent-elles, parfois même sans que nous n'en ayons parfaitement conscience, à la recherche de la vertu ? Et qu'est ce que la recherche de la vertu, si ce n'est la quête du plaisir et la fuite de la douleur ?
[...] Lorsque je me brise la jambe, je ressens un affect immédiat, qui provoque en moi une douleur organique localisée. Néanmoins, tout deux sont liés directement à la sensation physique. Alors Hume nous dit que les fins absolues de l'action humaine ne peuvent pas être expliqués par la raison, mais qu'elles doivent être recherchées dans les sensations et les affects, c'est-à-dire dans la matière. Il ajoutera que ces fins ultimes de l'action ne « dépendent pas des facultés intellectuelles ». Les facultés intellectuelles sont en lien avec la raison. [...]
[...] Il donnera une deuxième raison rationnelle au fait de faire de l'exercice. Il fait de l'exercice car garder une bonne santé lui évitera les désagréments de la maladie. Et pourquoi souhaite t-il éviter les désagréments de la maladie ? Car il souhaite se tenir éloigné de la douleur. Arrêtons nous un instant. Nous voyons bien que pour l'instant, l'homme à donner dès explications rationnel de son action, à savoir faire de l'exercice. Cependant, pour Hume, les raisons que l'homme énonce pour justifier son action ne sont pas encore les fins ultimes de cette action. [...]
[...] Ce texte extrait de l'Enquête sur les principes de la morale de David Hume fait état d'une interrogation sur les modalités de l'action humaine. Quel est le moteur d'une action ? Quel est le but ultime de nos actions ? Comment les actions que nous menons quotidiennement se subordonnent-elles, parfois même sans que nous n'en ayons parfaitement conscience, à la recherche de la vertu ? Et qu'est ce que la recherche de la vertu, si ce n'est la quête du plaisir et la fuite de la douleur ? [...]
[...] Cependant, Hume ne précise pas de quel sentiment il s'agit. Peut-être est ce le sentiment vertueux ? Ou la sensation organique de la vertu ? Hume laisse ces interrogations en suspend. Cependant, son raisonnement lui a permis d'établir la vertu comme une fins absolue de l'action humaine. Ainsi, lorsque nous faisons le bien, la fin absolue de notre action est à rechercher dans l'affect de la vertu. C'est dans le sentiment vertueux que l'homme trouve le critère de la distinction entre le bien et mal. [...]
[...] Il propose que nous interrogions un hommes sur la raison qui le pousse à faire de l'exercice. L'homme répondra alors, dans un premier temps, qu'il recherche par ce biais à conserver sa bonne santé. Ainsi, l'homme donnera une réponse rationnelle à la raison de son action. Cependant, selon Hume, cette raison ne constitue pas la fin absolue de son action. Pour le prouver, il suggère de poursuivre l'interrogatoire en demandant à l'homme pourquoi il recherche la bonne santé. L'homme répondra alors que c'est parce que la maladie est désagréable. [...]
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