David Hume, Enquête sur les principes de la morale, Aristote, Spinoza, notion de raison, notion de sentiment, Kant, classe de Terminale, explication de texte
Hume débute le texte en énonçant la thèse que les fins ultimes des actions humaines dépendent uniquement des sentiments et des affections des hommes.
Certes, la notion de sentiment et la notion de raison sont opposées, mais elles sont complémentaires.
D'une part, la notion de sentiment est fondée sur l'affectif, l'émotionnel et en aucun cas sur des connaissances rationnelles.
D'autre part, la notion de raison qui comprend la faculté de comprendre, de juger.
[...] La raison aide à atteindre cette vertu, mais en tant qu'esclave. C'est le contraire de Kant qui attribue à la vertu une notion de devoir ne comportant aucun sentiment. Selon Kant, juger en fonction des sentiments mène à la confusion. Cependant, la vertu atteinte par devoir moral apporte le respect, une satisfaction pas immédiate tandis que lorsqu'elle est désirée, la satisfaction est immédiate et une notion de bonheur peut y être associée. Hume s'oppose également à Kant en évoquant le goût qui provient du jugement, car il fait comprendre que « le sens moral » représente la distinction entre le bien et le mal et non la notion de devoir comme selon Kant. [...]
[...] « Ultime » représente le caractère final de cette fin. Aristote établit l'existence d'une hiérarchie des fins ainsi que d'une fin suprême, une fin architectonique. Cette fin architectonique vise le Bien Suprême qui sera atteint au travers de fins subordonnées qui nécessitent des connaissances, des croyances tandis que la fin ultime trouve son origine dans une émotion intérieure. Selon Spinoza, c'est le désir qui déterminera la fin ultime qui, avant d'être atteinte, requiert des fins subordonnées basées sur le jugement qui est une faculté intellectuelle. [...]
[...] Enquête sur les principes de la morale, Appendice I - David Hume Hume débute le texte en énonçant la thèse que les fins ultimes des actions humaines dépendent uniquement des sentiments et des affections des hommes. Certes, la notion de sentiment et la notion de raison sont opposées, mais elles sont complémentaires. D'une part, la notion de sentiment est fondée sur l'affectif, l'émotionnel et en aucun cas sur des connaissances rationnelles. D'autre part, la notion de raison qui comprend la faculté de comprendre, de juger. [...]
[...] Cela signifie que les fins ultimes des actions humaines doivent convenir aux sentiments desquels elles dépendent. Cette convenance est une condition incontournable pour atteindre le bonheur en référence à Aristote. Elle est opposée à la pensée de Spinoza pour qui une chose convient parce qu'elle est désirée. L'argument de Hume amène à la double conclusion que les fins ultimes doivent non seulement s'appuyer sur des sentiments, mais aussi convenir à ces sentiments. En répétant le « Pourquoi », Hume prouve que la fin est différente en fonction du ressenti de chacun, et cela pour la même cause. [...]
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