L'émergence de la probabilité, Ian Hacking, Leibniz, probabilité de preuve, probabilité physique, probabilité subjectiviste, probabilité bayésienne, Descartes, Spinoza, rationalisme, principe de non-contradiction, raison suffisante, principe de continuité, principe des indiscernables, monade
Dans « l'émergence de la probabilité » (1975), Hacking relate une scission entre les perceptions subjectivistes et fréquentistes des probabilités apparue dès le début de l'ère moderne telle une "rupture" au niveau de la sphère de la théorie de la connaissance. Cette rupture se matérialise par deux conceptions désormais non conciliables que sont l'incertitude et la chance. Cette thèse d'une scission rigide a été historiquement contestée, mais elle demeure toujours d'actualité du fait de cet antagonisme persistant entre interprétations fréquentistes et subjectiviste.
[...] C'est valider la propension d'un événement a se réaliser. Leibniz, comme Descartes et Spinoza fit parmi les principaux pourfendeurs du rationalisme [HYPERLINK: https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Rationalisme]. Au principe de non-contradiction [HYPERLINK: https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Principe_de_non-contradiction], il inclut trois théories supplémentaires pour alimenter ses travaux de recherche : il s'agit du principe de raison suffisante [HYPERLINK: https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Principe_de_raison_suffisante], le principe d'identité des indiscernables [HYPERLINK: https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Principe_d%27identit%C3%A9_des_indiscernables] et le principe de continuité [HYPERLINK: https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Principe_de_continuit%C3%A9]. Le principe de non contradiction stipule que nos raisonnements sont établis selon deux concept majeurs, en premier lieu la contradiction, en vertu duquel nous jugeons faux ce qui indécis couvert d'artifices, et vrai ce qui est opposé ou antagoniste au faux, puis en seconde, le principe de la raison suffisante, en vertu duquel nous considérons qu'aucun fait ne pourrait être validée, vraie ou validée aucun énoncé n'est vérifié, sans qu'il n'existe une justification suffisante pourquoi cela se produit de la sorte et non pas d'une autre manière, bien que ces motifs, le plus généralement, ne puissent pas être clairement déterminées. [...]
[...] Ces niveaux de perfection sont franchis selon la faculté des individus (monades) à convertir la propension de quelque chose à se réaliser, d'un évènement comme surmonter une souffrance par exemple pour atteindre une satisfaction puis le bonheur. Cet aspect est une preuve parmi d'autres de la raison pour laquelle les indivis sont des monades. Les monades raisonnables se distinguent par la conscience réfléchie de leurs perceptions, qui entraînent la liberté ; de facto les monades humaines sont les seules à disposer de ce dynamisme, faculté de raisonner et de réflexion. D'où la possibilité de convier (lignes 29/30), le lecteur à réfléchir sur le dynamisme des notions motivant leur existence même. [...]
[...] Ces idées pour le moins originales font de Leibniz un philosophe rationaliste et baroque à la fois. Par philosophie rationaliste, on entend la défense de la doctrine [HYPERLINK: https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Doctrine] qui considère le raisonnement logique (réflexion argumentée) comme l'unique raison d'exister et possible de toute connaissance [HYPERLINK: https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Connaissance] légitime de l'univers. De manière plus concrète, on reconnaît l'authenticité d'un élément si et seulement s'il est établi sur des justifications logiques qui déterminent [HYPERLINK: https://fr.m.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9terminisme] la provenance de cet élément. On peut également parler de cause. [...]
[...] C'est donc à ces conditions que le principe d'identité des indiscernables tend vers le principe métaphysique que le principe logique. Cette question regarde la nécessité d'un tel principe, en lieu et place de sa validité seulement. En effet, le principe d'identité des indiscernables peut être vérifié de notre monde tout en étant considéré comme non existant et vérifié dans un autre monde. Le principe de continuité est un principe aristotélicien selon lequel les choses sont en changement permanent et perpétuel dans la nature [HYPERLINK: https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Nature] (et donc le monde qui nous entoure). [...]
[...] Le monde est un bonheur et ce dernier doit être conquis par les individus. Le bénéfice du monde est d'être semé d'embûches. Un monde sans défis, sans problèmes serait monotone ennuyeux. Cela est bien la démonstration d'un univers parfaitement conçu selon Leibniz et la thèse de l'optimisme. Cette démonstration illustre aussi le précepte selon lequel « tout est possible », « tout est réalisable » à condition que l'individu remporte le défi auquel il est confronté. L'individu est donc le maître de son destin, s'il veut pérenniser son bonheur ou souffrir. [...]
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