Éléments de philosophie, freudisme, Alain, Freud, inconscient, imagination, psychologie sociale, conscience psychologique, moralité, La Fontaine
Le texte qui nous est proposé est tiré du chapitre XVI du livre II de l'oeuvre Éléments de philosophie, écrite par Alain. Celui-ci est entièrement consacré au thème générique de l'inconscient et de son fonctionnement. La thèse défendue par l'auteur consiste à présenter l'inconscient non pas comme une réalité bien établie d'une sorte d'autre être qui nous commanderait sans que l'on puisse y résister, mais bien comme une pure invention psychologique pour tenter de comprendre et d'expliquer ce qui nous échappe.
[...] » Éléments de philosophie, livre II, chapitre XVI, Alain Le texte qui nous est proposé est tiré du chapitre XVI du livre II de l'œuvre Éléments de philosophie, écrite par Alain. Celui-ci est entièrement consacré au thème générique de l'inconscient et de son fonctionnement. La thèse défendue par l'auteur consiste à présenter l'inconscient non pas comme une réalité bien établie d'une sorte d'autre être qui nous commanderait sans que l'on puisse y résister, mais bien comme une pure invention psychologique pour tenter de comprendre et d'expliquer ce qui nous échappe. [...]
[...] C'est ce que dénonce Alain qui opte pour une thèse où l'homme est bien responsable de ses actes bien que certains nous échappent car « l'homme est obscur à lui-même » (ligne 21). Enfin, la quatrième et dernière partie de ce texte est consacrée à la mise en garde que nous fait Alain contre cette conception de l'inconscient ; c'est en somme le résumé de sa thèse, allant de la ligne 21 à 27 : « Seulement . moral ». [...]
[...] C'est le cas par exemple de la passion amoureuse contre laquelle il est presque impossible de lutter. Ensuite, la pensée fait référence à la faculté de comparer et combiner des idées entre elles, c'est donc un acte particulier de l'esprit. Enfin, la moralité est une science qui enseigne les règles à suivre pour la poursuite du bien, et par extension du bonheur, avec le rejet du mal comme par exemple le décalogue. Le Moi, notre conscience, est continuellement prise entre deux exigences sinon contradictoires, du moins conflictuelles : d'une part l'adaptation au monde extérieur, suivant le principe de réalité ; et d'autre part la maîtrise des forces inconscientes, suivant le principe du plaisir. [...]
[...] Quant à l'inconscient, dans la mesure où il est plus qu'une absence de conscience, il désignerait alors quelque chose de différent et d'indépendant de la conscience et sur lequel l'esprit n'aurait pas de prise. En utilisant l'exemple de l'anxiété, Alain montre qu'il y a des choses dont on n'a pas conscience comme le fait d'avoir peur, si des manifestations physiques ne nous en informent pas (comme le fait de trembler). Mais alors, cet inconscient est toujours notre esprit bien qu'il échappe à notre conscience. Ce concept d'inconscient amène ainsi l'homme à croire qu'il n'est pas maître de lui-même mais qu'un autre être gouverne ses pensées. [...]
[...] En conclusion, l'intérêt de ce texte était donc de nous apporter un éclairage différent sur cette notion d'inconscient, qu'il est difficile de bien comprendre. Alain a donc commencé par prévenir de l'existence de cette difficulté en insistant sur le caractère mythologique de l'inconscient pour ensuite en faire une définition communément admise. Sur un ton polémique, il s'est ensuite attaché à dénoncer les pratiques du freudisme en montrant la dangerosité d'ordre moral que présente cette conception de l'inconscient. Pour répondre à la problématique, nous pouvons considérer que bien que de nombreuses choses nous échappent, croire à l'hypothèse d'un inconscient en tant qu'être néfaste à part entière n'est pas fondé puisque toutes nos pensées viennent d'un unique sujet pensant, à savoir le Je, notre conscience réfléchie. [...]
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