Commentaire de texte philosophique suivant un plan demandé au Baccalauréat. Etude du texte en suivant le raisonnement de l'auteur. Explication de sa technique de persuasion.
[...] Au contraire, la thèse cartésienne défend la pensée humaine comme maîtresse des actes humains. Après avoir étudié les critiques exprimées par Alain, nous nous sommes intéressé aux limites de cette théorie Cartésienne en la comparant à la thèse Freudienne puis à la théorie de Marx. Nous sommes parvenus à la conclusion qu'aucune de ces trois thèses ne peut être définie comme étant vraie mais nous avons remarqué que la théorie de la psychanalyse Freudienne semblait la plus proche de la nature humaine. [...]
[...] Nous avons ici un rejet massif de l'inconscient dominant l'homme. La critique continue avec l'utilisation du champ lexical diabolique : mauvais ange diabolique conseiller Ici, Alain s'attaque à la toute puissance de l'inconscient telle qu'elle est décrite par Freud, de plus, on remarque l'opposition entre deux conseillers. La conscience d'un côté, qu'Alain considère comme bonne conseillère et l'inconscient nommé le conseillé diabolique. On peut donc voir qu'Alain exclue toute possibilité d'existence de deux conseillers antithétiques. L'existence d'un inconscient puissant est donc illogique pour Alain, selon lui les ruses et passions sont propres à chaque homme. [...]
[...] Dans le système cartésien, les hommes ne peuvent pas démarquer leurs actes les uns des autres car ils ne sont dirigés que par la pensée. Ce qui fait la diversité de notre monde est en réalité les expériences de chacun, que ce soit leur histoire, le milieu de naissance, leur situation géographique. C'est ainsi qu'on se rapproche de la thèse de Marx selon laquelle notre pensée serait influencée par notre milieu social. Bien que plus réaliste, cette thèse n'en est pas pour autant absolument vraie. [...]
[...] Commentaire de Texte Eléments de philosophie Alain La notion d'inconscient voit deux thèses s'opposer quant à sa détermination. La première thèse consiste à penser que l'homme est dirigé par une puissance intérieure qu'il ne maîtrise pas. Cette puissance interne nommée inconscient ressurgirait dans des actes semblant anodins mais ayant une réelle signification psychique. Cette première thèse est défendue par Freud lors de ces travaux de psychanalyse. La deuxième thèse consiste à penser que l'homme est maître de ces actions et considère qu'il ne se soumet pas l'influence d'un inconscient. [...]
[...] De plus, Alain délimite les limites d'une pensée dirigée par l'inconscient. En effet, selon lui : la pensée est volontaire, tel est le principe des remords ainsi, dans l'hypothèse selon laquelle la pensée serait dirigée par l'inconscient, toute notion de remords serait à exclure. Ainsi, la théorie Freudienne reviendrait à dire que l'homme n'est en aucun cas responsable de ses actes. Notons que lorsque Alain utilise l'expression : il ne faut point se dire qu'en rêvant on se met à penser il s'oppose une nouvelle fois à la théorie Freudienne selon laquelle l'inconscient se manifesterait dans les rêves, ainsi il serait impossible de s'en apercevoir. [...]
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