Le thème évoqué dans ce texte est celui de la vérité; il s'agit plus précisément de la recherche de la vérité à considérer dans le domaine des sciences expérimentales.
La thèse que nous proposent les auteurs est que les vérités scientifiques représentent pour beaucoup un modèle de rationalité.
Cependant pour eux, cette vérité, bien que relative aux moyens d'investigations et aux conceptions d'un contexte et d'une époque, peut être rapprochée d'un limite idéal qui serait sa concordance avec la réalité (...)
[...] Popper pour réfuter tout ce qui n'est pas rationnel, tout ce qui entrave la vérité scientifique. Les auteurs nous confirment que ni l'homme, ni le scientifique ne peuvent accéder à une vérité absolue, ceci est clairement évoqué aux lignes 8 et "Il ne sera jamais . Il s'agit ici et jusqu'à la fin de la ligne 10 d'une véritable leçon d'humilité face à l'ensemble des connaissances. Il s'agit d'une position agnostique qui prône que l'on ne peut accéder à une vérité totale et absolue et que, par conséquent, on ne peut obtenir qu'une vérité partielle et relative. [...]
[...] N'ayant aucun moyen d'ouvrir le boîtier, cet homme ne peut que constater certains faits superficiels relevant des sens. À partir de là, il ne pourra qu'échafauder des hypothèses et ceci nous est confirmé par cette interpellation : "S'il est ingénieux . c'est à dire volontairement curieux et attentif. Ces hypothèses lui serviront de base pour toutes les formes d'investigation, ligne 7 et 8. Mais pour les auteurs l'homme n'atteindra jamais la certitude; il restera dans le doute et l'expectative. Le doute a de tous temps été un moyen scientifique éprouvé. Par exemple, R. [...]
[...] Einstein et Infeld, L'évolution des idées en physique : vérité et sciences expérimentales Commentaire composé semi-rédigé sur un extrait de L'évolution des idées en physique d'Einstein et Infeld, portant sur la recherche de la vérité dans les sciences expérimentales. Les concepts physiques sont des créations libres de l'esprit humain et ne sont pas, comme on pourrait le croire, uniquement déterminés par le monde extérieur. Dans l'effort que nous faisons pour comprendre le monde, nous ressemblons quelque peu à l'homme qui essaie de comprendre le mécanisme d'une montre fermée. [...]
[...] Platon déjà affirmait que "Je sais que je ne sais pas" ou presque rien ou pas grand chose. La leçon enseignée dans le texte reste bien une grande leçon d'humilité face à l'ensemble des connaissances. Même si, comme le précisait Pascal, la pensée fait la grandeur de l'homme et sa dignité, elle peut faire aussi sa misère face à l'immensité des connaissances. Le scientifique se doit d'investir et d'abonder dans le domaine des sciences avec la certitude qu'il n'en produit aucune. [...]
[...] Le scientifique doit s'élever à la réflexion, rechercher les déterminismes, étudier les effets, analyser scrupuleusement les résultats, remettre en cause ses propres finalité, douter de ce qu'il a mis en évidence; en clair, il doit dialectiser à partir de tout ce qui fait et élève une science au rang d'un recherche rationnelle et fructueuse. Puis les auteurs comparent le scientifique face à la compréhension du monde à un homme lambda qui tenterait d'appréhender "le mécanisme d'une montre fermée". Tout d'abord la symbolique reste très forte puisque la montre incarne le temps et il faut savoir que les travaux d'Einstein concernant la relativité restreinte portaient essentiellement et a priori sur la temporalité; c'est de ce paramètre essentiel qu'il va déduire la relativité dans d'autres domaines. Il s'agit du fameux E=mc2. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture