On remarque que les hommes s'intéressent énormément au passé. On pourrait même dire que certains ne vivent que dans le passé car selon eux, on aurait une meilleure connaissance du passé que du présent, ce qui n'est pas si évident.
Il est donc important de faire une distinction entre le passé et le présent pour voir lequel nous connaissons le mieux.
En effet, le mot connaissance signifie « naissance avec » donc le temps qui semble y être le plus approprié est donc le présent. Mais le passé en tant que temps figé, révolu, donne l'impression de le maîtriser.
Tous les hommes préfèrent le passé au présent car le passé en tant que temps révolu, fixe donne l'impression d'en connaître plus.
Mais le problème est que nous ne connaissons pas vraiment le passé car nous ne l'avons pas vécu. Nous ne connaissons le passé qu'à travers « les écrivains du passé » ou grâce à ce que nous rapporte l'historien mais qui, ne l'oublie pas, ne fait pas entièrement place à l'objectivité.
[...] Donc un même événement peut avoir une interprétation différente selon l'époque, le pays, la classe sociale . auxquels appartient l'écrivain. De même, l'historien, qui lui lorsqu'il écrit, n'est pas spectateur des faits mais travaille sur des faits passés en faisant des recherches, en tentant de rester le plus objectif possible, aura toujours tendance à porter un jugement, à privilégier, au cours de ses recherches, certaines versions des événements. De plus, l'historien ou l'écrivain qui décide de travailler, d'écrire sur un événement ou un personnage important, en est passionné. [...]
[...] En effet, le mot connaissance signifie naissance avec donc le temps qui semble y être le plus approprié est donc le présent. Mais le passé en tant que temps figé, révolu, donne l'impression de le maîtriser. Tout d'abord, pourquoi l'homme est-il si intéressé par le passé ? Pourquoi le privilégie-t-il au présent ? Puis pourquoi l'homme, à cause du passé, se forge-t-il une opinion le plus souvent erronée ? Ensuite, Pourquoi le passé ne peut-il inspirer ni la crainte, ni l'envie contrairement au présent ? Pourquoi le présent mérite-t-il des louanges ? Et pour finir, lequel connaissons-nous donc le mieux ? [...]
[...] Mais le problème est que nous ne connaissons pas vraiment le passé car nous ne l'avons pas vécu. Nous ne connaissons le passé qu'à travers les écrivains du passé ou grâce à ce que nous rapporte l'historien mais qui, ne l'oublie pas, ne fait pas entièrement place à l'objectivité. Une grande part de subjectivité demeure malgré tout dans ses écrits car l'historien fait partie d'une époque, d'un pays, d'une classe sociale et il est donc difficile d'y faire abstraction pour juger des faits passés. [...]
[...] et d'autres au contraire, pensent que nous avons une plus grande connaissance du présent car il se déroule sous nos yeux. Mais l'actualité est tellement vaste, il se passe tellement de choses en même temps partout dans le mode qu'il est difficile d'en avoir l'exclusivité et de tout connaître. Nous procédons donc à un tri, une sélection du présent. Nous ne gardons en mémoire que ce qui nous intéresse. Ces deux temps ont donc leurs avantages et leurs inconvénients et donc à chacun de juger lequel il connaît le mieux et dans lequel il préfère vivre ou se référer. [...]
[...] Ce qui caractérise également le présent est le fait qu'il devrait mériter des louanges et de l'admiration et qu'il est confronté à la nouveauté, il doit faire preuve d'originalité, d'évolution . et donc se séparer du passé. En effet, le temps, ici le présent, peut apporter des changements par rapport au passé. MACHIAVEL prend l'exemple de l'œuvre d'art qui ne perd rien à travers le temps contrairement à la vie, aux valeurs morales . qui nous sont ainsi transmises mais qui, elles, peuvent être modifiées grâce au présent. [...]
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