Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, Jean-Jacques Rousseau, homme à l'état nature, homme à l'état social, origine de l'inégalité
Rousseau est un philosophe majeur des Lumières françaises. Il s'exprime dans un discours afin de présenter la société française comme un monde étrange aux valeurs et aux lois arbitraires. En publiant le discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes en 1755, Rousseau démontre que l'homme à l'état naturel serait meilleur que l'homme socialisé. Il tente de défendre son point de vue sur l'inégalité et ses origines. Pour cela il oppose l'homme à l'état nature ou l'homme né libre et n'a pas besoin des autres à l'homme civilisé où l'instauration de la propriété privée entraine l'inégalité.
[...] Au début du texte Rousseau utilise une anaphore. Il cite : que de crimes, de guerres, de meurtres que de misère et d'horreurs Il montre le côté cruel et injuste pour l'homme par rapport à d'autres. L'homme social nuit à ses semblables, c'est une société où règnent la violence, le crime et la guerre. Rousseau nous expose les avantages d'un homme à l'état nature où le bonheur et la liberté ainsi que l'égalité est présente. Il désire toucher le lecteur. [...]
[...] Mais aux lignes 33 et 34, il montre un vocabulaire plus négatif. Il cite esclavage misère sueur Rousseau démontre que l'on est loin de l'univers paradisiaque et que cet univers est dur où l'homme devient esclave, où la misère est présente et où l'homme souffre. Rousseau utilise une métaphore, il cite : arroser de la sueur des hommes campagnes riantes Rousseau nous montre déjà des hommes qui dominent d'autres hommes et qui ne travaillent pas. Mais il y a un certains paradoxe entre campagnes riantes et sueurs des hommes il cite : des campagnes riantes qu'il fallut arroser de la sueur des hommes Le paradoxe réside dans le fait que la campagne semble plus "riante" que la forêt sauvage où, cependant, les hommes vivaient (toujours selon Rousseau) plus heureux. [...]
[...] Le mot commerce se réfère ici à la société et indépendant à l'homme qui n'a pas besoin des autres. C'est une société où les hommes vivent de manière individuelle, ils n'ont pas besoin des autres pour survivre, il n'y a donc aucune notion de propriété. L'homme à l'état nature ne travaille pas mais fait de l'art car tout ce fait sans contrainte et dans la joie. Il vit de manière individuelle, indépendante et n'a pas besoin des autres pour survivre, il n'y a aucune notion de propriété et il n'a aucune raison de nuire à ses semblables. [...]
[...] Rousseau cite : arc flèche canot Ils vivent de chasses et de pêches, ils vivent de ce que la nature leur offre. Même si ce peuple vit de façon primitive, il ne néglige pas l'art. Les verbes employés par Rousseau démontrent la manière dont ces hommes sont proches aussi de l'art. Il cite parer de plume ; peindre le corps de diverses couleurs ; tailler les instruments et ils embellissent leurs armes ; ils se parent de coquillages et non de soie. Rousseau veut nous montrer que l'art est proche de la nature. [...]
[...] Il définit sa société idéale au moment où beaucoup recherchent de nouvelles valeurs et s'interroge sur les fondements de l'égalité et de la morale. D'autres grands penseurs comme Bougainville décrit aussi un paradis où le bon sauvage vit librement, il montre une société libre. Bougainville définit de la même façon les thèses de propriété privé et défend un point de vue intéressant sur la liberté des mœurs sexuelles des bons sauvages afin de montrer le poids des lois, des mœurs, des coutumes civiles et religieuses qui mutilent l'homme européen. [...]
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