argumentation, préjugés, dimension universelle, affirmations cartésiennes, condition féminine
Le XVIIIème siècle est le siècle des Lumières. Une période de nombreuses inventions, découvertes, de réflexions profondes sur des sujets tels que la liberté, l'égalité, la fraternité (selon la devise française) ou encore le bonheur, tel que le fit madame du Châtelet. Longtemps épouse d'un noble, cette personnalité employa son temps libre à se cultiver, et devint donc très savante, notamment en physique ; en effet, elle entreprit même de traduire l'œuvre d'Isaac Newton.
[...] Il exprime néanmoins les idées de madame du Châtelet sur ce sujet précis. Deuxièmement, cet essai a bel et bien une portée philosophique. Ceci est apporté par l'énonciation employée : tour à tour la première personne du pluriel ou du singulier. Nous ligne 3 ou encore ligne 41, ajoute une dimension universelle à ces idées tout en instaurant une certaine proximité avec le lecteur (ou l'auditeur, si ce texte était destiné à un oratoire), tandis que le je aux lignes 8 et 32 entre autres, réduit les éléments énoncés à un avis simplement personnel. [...]
[...] Ceci est rendu possible à l'aide d'arguments tant affectifs que déductifs. Tout d'abord, un portrait en creux des préjugés est dressé, aidant le lecteur à définir leurs conséquences par des données subjectives. En effet, aux lignes 19 et 20, on peut lire : Les préjugés ne peuvent être utiles qu'aux âmes mal faites : car il y a des âmes corrompues comme des corps contrefaits En opposition à cela, la vertu est par la suite personnifiée aux lignes 34-35 ; il est dit qu'il faut l'aimer pour elle- même, ce qui a donc comme le dernier argument un but de persuader. [...]
[...] Nous nous demanderons ici en quoi ce texte est-il argumentatif, et dans quels buts. Pour cela nous nous appuierons sur le fait que ce texte est un essai philosophique ayant pour but de perfectionner son lecteur. En premier lieu, nous pouvons considérer ce texte comme un essai philosophique. En effet, il appartient à ce genre de l'argumentation grâce à sa structure, composée de deux parties, opposant la nécessité de se défaire des préjugés sans néanmoins les confondre avec la bienséance, à l'aide du registre épidictique : un grand mal ligne 15 pour qualifier l'erreur des préjugés, ou bien âmes mal faites âmes corrompues opposés à l'exacte observation des bienséances est une vertu ligne 31. [...]
[...] Commentaire de texte Texte : Discours sur le bonheur, madame du Châtelet Problématique : En quoi ce texte est-il argumentatif ? Et dans quels buts ? Le XVIIIème siècle est le siècle des Lumières. Une période de nombreuses inventions, découvertes, de réflexions profondes sur des sujets tels que la liberté, l'égalité, la fraternité (selon la devise française) ou encore le bonheur, tel que le fit madame du Châtelet. Longtemps épouse d'un noble, cette personnalité employa son temps libre à se cultiver, et devint donc très savante, notamment en physique ; en effet, elle entreprit même de traduire l'œuvre d'Isaac Newton. [...]
[...] On peut également remarquer la citation d'un argument d'autorité, les prédicateurs [dont] Juvénal ligne 34, ce qui aide le lecteur à se situer à et comprendre les tenants et les aboutissants de ce sujet. Ainsi, nous pouvons considérer Discours sur le bonheur de madame du Châtelet comme étant un texte argumentatif et philosophique, dans le but de pousser l'Homme à réfléchir et par la suite à se perfectionner. Cependant, ce texte aurait-il une autre portée ? Par exemple celle de défendre la condition féminine, en abordant le sujet des préjugés encore très courants envers les femmes à cette époque ? [...]
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