Dioptrique, René Descartes, représentation de la perception, réalité, propriétés sensibles, propriétés essentielles, accidents
Il nous montre qu'est-ce que la perception.
René Descartes : 1596-1650 est un philosophe mathématicien et savant très influant. Il est invité à sa cour par la reine Catherine de Suenne et meurt à Stockholm. Contre la scolastique, Descartes cherche une connaissance fondée sur les mathématiques et utile aux techniques à la morale comme à la médecine. La philosophie peut s'émanciper de la théologie dans la recherche de la vérité pour lui. La philosophie peut aussi prouver l'existence de Dieu et étudier l'union de l'âme et du corps ou aussi les lois de la nature. Pour lui, le premier fondement de la connaissance est le cogito (je pense donc je suis). Nous sommes des sujets dotés d'idées claires et distinctes. Il écrit le discours de la méthode en 1637 et les méditations à la métaphysique en 1641.
[...] Ce que l'on connaissait d'elle avant la transformation, c'est l'idée de la chose étendue qui a permis de juger de l'unité et de l'identité de la cire. La substance de la cire est ce qui demeure malgré les changements qu'elle subit. Les propriétés sensibles qui ne sont pas essentielles sont appelées des accidents. La perception sensible est la capacité de recevoir des impressions par les sens. L'entendement produit la synthèse des sensations. Percevoir pour Descartes c'est décrypter et interpréter le monde au moyen de l'œil de l'âme. [...]
[...] Pour lui, c'est l'âme qui sent et non le corps. L'âme est dans le cerveau et pourtant si celui-ci est endommagé, il peut être impossible de sentir même si le corps est intact. Il faut distinguer pour Descartes les peaux qui enveloppent les nerfs qui sont des tuyaux, les substances intérieures étendues en petit filet le long des tuyaux et les esprits qui circulent dans les tuyaux. L'action des nerfs est sensori-motrice : les esprits animaux font enfler les nerfs et provoquent du mouvement et les petits filets qui composent la substance intérieure permettent de sentir. [...]
[...] Voir suppose alors un certain mouvement qui passe vers la main par l'entremise du bâton qui rencontre une résistance. Dans ce quatrième discours, Descartes parle des sens en générales pour expliquer la vue en particulier. Il propose le modèle du contact pour penser la perception. Celui si suppose l'action de quelque chose sur quelque chose existant la vue. C'est l'âme qui sent et non le corps : percevoir c'est penser à partir d'une impression. Descartes commence par distinguer le général du particulier. Il distingue les sens puis la vue. [...]
[...] Le monde perçu pour Descartes n'est pas une copie de la réalité ? Nous croyons que nous percevons la réalité telle qu'elle est. Certes le monde se donne à nous tel qu'il est, mais l'image n'est pas totalement fidèle au modèle. Il y a un écart entre ce que je perçois et ce qui est à percevoir entre le paraître et l'être. Selon Descartes la perfection des images dépend moins de leur capacité à imiter le modèle que de la façon dont elles font penser indirectement au modèle. [...]
[...] La Dioptrique, René Descartes Sa représentation de la perception I. René Descartes nous montre qu'est-ce que la perception. René Descartes : 1596-1650 est un philosophe mathématicien et savant très influant. Il est invité à sa Cour par la reine Catherine de Suenne et meurt à Stockholm. Contre la scolastique, Descartes cherche une connaissance fondée sur les mathématiques et utile aux techniques à la morale comme à la médecine. La philosophie peut s'émanciper de la théologie dans la recherche de la vérité pour lui. [...]
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