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Différents philosophes se questionnent sur le rôle de la liberté, sa signification et en donnent des définitions. Henri Bergson se questionne également sur la notion de la liberté et son rapport aux individus et à la société. Il aborde la valeur de la liberté et notamment la quantité de liberté qu'un individu devrait avoir. Ainsi, il faudrait se demander si une liberté totale serait idéale et néanmoins est-il possible d'être libre même si nous ne sommes pas totalement libres individuellement ? Cela nous amène à opposer la liberté individuelle à la liberté collective. Dès lors, pourquoi la liberté octroyée à un individu varie selon les sociétés et qu'advient-il des rapports face à la liberté individuelle et à l'égalité ? C'est à la suite de cette problématique que va se dérouler la réflexion de Henri Bergson.
[...] En conséquence, dans ce qu'il nomme la société actuelle avec cette réforme plus personne n'est finalement libre puisque la liberté de chacun empêche celle des autres. La liberté de chacun aboutira à la liberté de personne. Cela peut se référer à la théorie de Hobbes dans son œuvre Léviathan dans laquelle il avance que dans un état de nature les hommes se retrouveraient dans une concurrence perpétuelle pour leurs besoins et désirs ; ce serait donc l'anarchie et le chaos. [...]
[...] Pourtant, il est vrai que la réalisation de l'égalité peut parfois nécessiter des politiques ou des mesures limitant la liberté individuelle. Par exemple, le revenu minimum instauré par l'état afin de limiter les écarts économiques serait une entrave pour les libéraux qui prône la défense des droits individuels. En effet, ceux sont des barrières qui empêcherait au marché de se réguler tout seul et limiterait la liberté économiques des agents. Pour l'économiste libéral Alain Smith, la recherche des intérêts particuliers aboutit à l'intérêt général c'est ce qui est retenu sous le nom du mécanisme de la main invisible. [...]
[...] On se demande alors à quel point l'individu peut être libre sans que cela n'affecte les autres. Dans le cas où l'individu a trop de liberté celle-ci va limiter celle des autres mais la situation contraire n'est pas meilleure puisque si l'individu n'a pas de liberté il n'est pas libre. Deux exemples s'offrent à nous pour illustrer cela : Le premier se situe pendant la période d'hyperinflation en Allemagne dans les années 1920, qui a contribué à l'effondrement de la République de Weimar. [...]
[...] Mais elle semble différer de celle de Bergson puisque même si sacrifier la liberté pour l'égalité n'est pas la seule façon d'obtenir l'égalité, il insinue tout de même que dans certains cas, afin d'atteindre un niveau d'égalité plus élevé, il peut finalement être nécessaire de sacrifier une partie de liberté individuelle. Par ailleurs, Bergson se demande quelle est celle des deux qui est préférable à l'autre car oui la liberté est importance néanmoins l'égalité l'est aussi. Dès lors, faudrait-il faire un choix entre liberté et égalité ? [...]
[...] C'est à la suite de cette problématique que va se dérouler la réflexion de Henri Bergson. Dans un premier mouvement, il énonce la complexité de la liberté en s'interrogeant sur la quantité de liberté qu'on devrait accorder et ses conséquences sur les mœurs et la valeur accordée. Ensuite, dans un second mouvement Bergson émet une relation entre la liberté et l'égalité ; deux concepts qu'il juge tout aussi important. Finalement, Bergson offre une vision de la liberté alliée à un monde meilleur et idéalisé. [...]
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