Commentaire de texte sur un extrait de La nouvelle Héloïse de Rousseau. Qu'est-ce-que le désir ? Le bonheur réside-t-il simplement dans le fait de posséder ? L'imagination, le plaisir de désirer, la passion, les frustrations empêchent-elles de désirer ?
[...] En effet, Rousseau affirme que celui qui pourrait tout sans être Dieu, serait une misérable créature Celui qui peut tout avoir à portée de main, ne désire plus réellement. Simplement il répond à tous ses besoins. Il n'a alors plus aucun désir puisque ne connaît aucune peine ni frustration. Il ne jouit alors pas du plaisir de désirer et donc des passions créées pas notre imagination. Car la passions procurée par le désir est plus forte que la jouissance de la possession. [...]
[...] On parlera alors de libido. Le désir est donc un sentiment qu'on ne contrôle pas. Rousseau, dans un texte extrait de La nouvelle Héloïse, nous fait part du plaisir que procure le désir. Il nous montre donc, ce que nous verrons dans une première partie, qu'est ce que le plaisir de désirer. Puis nous étudirons dans une seconde partie ce qui procure la passion, ce plaisir de désirer, puis pour finir, nous verrons en quoi les peines permettent de jouir du désir. [...]
[...] Mais de quelle manière cette passion procurée par le désir se crée t-elle? II- Rousseau répond donc à cette question après avoir mis en avant le bonheur procuré par le désir. Même l'homme avide et borné celui que désire tout, mais que n'obtient que peu, à la possibilité de profiter de ce désir. Effectivement, il est difficile pour un homme qui désire tant, d'obtenir tout ce qu'il veut, puisque le désir est illimité. Cela sera forcément source de frustrations. Mais par rapport à l'homme qui a tout ce qu'il veut et qui de ce fait ne désire plus rien, être avide et borné peut être une chance, un don. [...]
[...] Le premier étant le plaisir de posséder, le second celui de désirer. Le désir est donc une phase supplémentaire au bonheur d'avoir. Qu'elle n'est pas la joie, voir l'excitation, d'un enfant avant Noël? Celui-ci est heureux avant-même de posséder ses cadeaux. Mais dans toutes les situations, celui qui désire jouit plus que celui qui possède. C'est alors pour cette raison que Rousseau parle de malheur à celui que n'a plus rien à posséder Même s'il possède tout, il ne profite pas du plaisir, de la jouissance que permet le désir. [...]
[...] Le pays des chimères est en ce monde le seul digne d'être habité, et tel est le néant des choses humaines, qu'hors l'Etre existant par lui-même, il n'y a rien de beau que ce qui n'est pas. Si cet effet n'a pas toujours lieu sur les objets particuliers de nos passions, il est infaillible dans le sentiment commun qui les comprend toutes. Vivre sans peine n'est pas un état d'homme; vivre ainsi c'est être mort. Celui qui pourrait tout sans être Dieu, serait une misérable créature ; il serait privé du plaisir de désirer ; toute autre privation serait plus supportable. [...]
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