Nous allons étudier l'intérêt philosophique de la première méditation de Descartes, nous verrons la nature du doute jusqu'à son dépassement, car ce n'est pas un doute sceptique, vers la vérité indubitable du cogito ergo sum, « le pense donc je suis ».
Nous dépasserons le sensible pour concevoir abstraitement le rationnel. Nous analyserons le passage du doute naturel au doute hyperbolique, en second lieu, nous tenterons une explication de cette étude avec Foucault et Gilson (...)
[...] Le doute hyperbolique nous ramène à l'évidence. La règle est de considérer comme faux le douteux. D'où l'objection de Gassendi et de Leibniz qui pensent qu'il n'est pas en notre pouvoir de changer la façon dont les choses nous apparaissent, cela suppose une volonté de voir au-delà, elle est donc absolue. Cela est refusé par certains philosophes. Cela suppose l'élimination du vraisemblable. C'est un système à deux valeurs, le certain et le faux. Nous avons un degré certain de progression vers la vérité, le vraisemblable pour Leibniz, le semblable relève du calcul précis; Il faut sans cesse trouver des raisons de douter. [...]
[...] Au moment où nous avons l'évidence, notre idée est fausse, c'est le rêve intellectuel. A une évidence correspond une idée fausse. Certains préfèrent croire qu'il n'y a pas de dieu. Il ne peut y avoir dans les faits plus de perfection que dans la cause. Si je crois en Dieu et que je m'imagine que mon esprit fonctionne mal, si je prends comme cause le Dieu, alors mon esprit est imparfait. L'effet ne peut être plus parfait que la cause. On peut dire que je suis trompé parfois mais peut-être pas toujours. [...]
[...] Il faut se placer sur le terrain de Descartes. Même si nous doutons du contenu des représentations, on ne peut douter des conditions, de ce qui permet la représentation. Il faut qu'il y ait déjà les natures simples pour qu'il y ait des représentations; La représentation, même si elle est fausse, reste possible. De plus, les essences mathématiques sont indubitables, temps, espace, figure. Les vérités mathématiques sont les conditions de toutes les représentations, elles ne dépendent pas de l'existence extérieure, c'est-ce qui résiste au doute naturel. [...]
[...] Nous analyserons le passage du doute naturel au doute hyperbolique, en second lieu, nous tenterons une explication de cette étude avec Foucault et Gilson. Nous reviendrons enfin sur les deux moments de la démonstration, le dieu trompeur et le malin génie avec tout ce qu'implique cette hypothèse, la volonté de la liberté implicite et la création des vérités éternelles qui interviennent à ce niveau de la réflexion. Au fur et à mesure de notre étude, nous poserons les objections de Gassendi et celles du philosophe Leibniz. [...]
[...] Nous nous situons dans l'espace et le temps. Notre propre situation dans l'espace nous parait irréfutable. Notre corps n'est pas douteux. Il faut trouver un argument valable pour en douter. Il faut invoquer l'argument du rêve et de la veille qui pourraient également être une illusion. Tout se pourrait être sur le mode du rêve. Si je croyais ça, je serais fou dit Descartes. Réfutation de cet argument par Foucault Cet argument est réfuté par Foucault dans l'éloge de la folie. [...]
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