Nous allons étudier un passage des Méditations, l'analyse du morceau de cire.
Nous allons montrer avec le philosophe que l'esprit est plus aisé à connaitre que le corps.
Nous analyserons la progression de la réflexion du philosophe cartésien, nous comprendrons ainsi que ce qui nous permet d'affirmer que la cire une fois fondue est toujours la même cire, n'est pas la perception, l'imagination, mais une inspection de l'esprit (...)
[...] Ce repère ne peut pas être le moi lui-même car il s'écoule. Cette conscience suppose un repère extérieur. La conscience du temps interne suppose un repère fixe. D'après les paralogismes de la raison pure le raisonnement est logiquement exact mais faux du point de vue du contenu, il n'y a pas de vérité. Je pense donc je suis est un paralogisme. C'est faux d'un point de vue transcendantal. Le je du je pense donc je suis n'a pas la même signification dans les deux cas. [...]
[...] Toutes les facultés en découlent nécessairement. A partir de l'entendement, Leibniz en déduit les facultés secondaires, l'imagination Il y a réfutation de l'idéalisme dans la critique de la raison pure, contre la deuxième méditation; on ne peux démontrer le moi en doutant du monde extérieur. La démarche cartésienne est impossible. La conscience de soi implique la conscience de quelque chose. La conscience de moi-même implique la conscience du monde extérieur. Toute connaissance du moi a lieu dans le temps; Toute conscience de soi est temporel, la notion de temps est tiré de la conscience du moi pour Descartes. [...]
[...] L'ANALYSE DU MORCEAU DE CIRE L'ESPRIT EST PLUS AISE A CONNAITRE QUE LE CORPS - Descartes - Les Méditations Introduction Nous allons étudier un passage des Méditations, l'analyse du morceau de cire. Nous allons montrer avec le philosophe que l'esprit est plus aisé à connaitre que le corps. Nous analyserons la progression de la réflexion du philosophe cartésien, nous comprendrons ainsi que ce qui nous permet d'affirmer que la cire une fois fondue est toujours la même cire, n'est pas la perception, l'imagination, mais une inspection de l'esprit. [...]
[...] Après que la cire ait fondu, nous continuons à croire que c'est la même cire dans tous ces états divers. Qu'est-ce qui nous permet de le croire? Ce n'est pas la perception car par elle la couleur-forme et l'état ont changé. Ensuite, Descartes nous dit, c'est l'imagination. Nous croyons en l'état permanent des choses, des états changeants. L'imagination ne peut saisir l'infini. C'est le même sous une infinité de formes. L'entendement comprends l'infini. C'est un jugement, une inspection de l'esprit. [...]
[...] La méthode, le concept de la chose impliquent qu'on aille de l'essence à l'existence, à l'existence de la chose. Sauf le cas particulier du moi, son existence est posée avant son essence, sauf pour le cogito; En fait, les deux sont données simultanément. C'est plutôt une commodité de l'analyse. les objections de Malebranche et de Leibniz L'essence du moi ne serait pas correctement démontrée. Nous ne connaissons pas le moi; Si le moi faisait l'objet d'une connaissance claire et distincte, on pourrait connaitre les objets par lui. C'est faux. On ne prouve pas les nécessités des choses. [...]
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