René Descartes naît au coeur de la France le 31 mars 1596 à La Haye, village de Touraine, aujourd'hui rebaptisé Descartes.
Sa famille appartient à la noblesse de robe, milieu traditionnellement ouvert aux idées nouvelles et cultivé.
Il entre à 10 ans au collège jésuite prestigieux Henri-le-Grand de la Flèche. Il se montre un élève particulièrement remarquable dans les matières littéraires aussi bien que scientifiques. Lorsqu'en 1610, le coeur d'Henri IV, qui vient d'être assassiné, est conduit au collège de La Flèche pour y reposer, Descartes fait parties des 24 meilleurs élèves qui sont désignés pour entourer l'urne pendant la cérémonie (...)
[...] Liens avec d'autres œuvres Discours de la Méthode, Descartes (1637) : Le philosophe y établit un ensemble de règles auxquelles devait se plier la raison lorsqu'on recherche la vérité. Il énonce le fameux axiome Je pense, donc je suis et en déduit l'existence d'un Dieu créateur et parfait. ●Ethique, Spinoza : Il expose la morale réflexive la plus haute qui découle des principes métaphysiques, qu'il pose par définition, comme le ferait un mathématicien. Pour lui, il n'existe d'autre substance dans la nature que Dieu, dont le monde est attribut. [...]
[...] Tout comme Galilée, il est persuadé que la Terre tourne, mais craignant les autorités et surtout le pouvoir de l'Eglise, il part en Hollande en 1628 où il se consacre à son œuvre scientifique, avant de chercher à en établir les fondements métaphysiques. Cédant à l'invitation de la reine Christine de Suède, Descartes se rend à Stockholm en 1649. Peu après son arrivée, il prend froid et meurt d'une pneumonie en février 1650. B. L'œuvre dans son contexte philosophique Différents courants de pensée voient le jour. [...]
[...] - Je suis et j'ai l'idée d'un être parfait alors que je ne le suis pas moi- même, je peux me tromper. C'est donc que Dieu a mis en moi l'idée de perfection. Voilà qui me prouve son existence. C. Les concepts centraux LE DOUTE : Le meilleur moyen de mettre en évidence l'indubitable est de soumettre doute spontané qui habite l'esprit en proie à l'incertitude. Il est conçu comme provisoire et méthodique. C'est un moyen pour accéder au vrai. Il a donc une fonction critique. Il doit permettre de séparer la certitude de l'opinion. [...]
[...] Mais, encore que les sens nous trompent quelquefois, touchant les choses peu sensibles et fort éloignées, il s'en rencontre peut-être d'autres, desquelles on ne peut pas raisonnablement douter. > Descartes relativise. La raison peut avoir la certitude qu'elle ne se trompe pas. On n'est donc pas systématiquement abusé par nos sens. Je supposerai donc qu'il y non point un vrai Dieu, qui est la souveraine source de vérité, mais un certain mauvais génie, non moins rusé et trompeur que puissant, qui a employé toute son industrie à me tromper. > Cette force exprime l'imperfection de l'homme. [...]
[...] Le sujet traité Descartes s'aperçoit qu'il tient pour vraies certaines opinions fausses reçues de son éducation. Il va donc remettre en cause ses connaissances dès leur fondement. Le meilleur moyen de mettre en évidence l'indubitable est de soumettre les prétendues vérités à l'épreuve d'un doute systématique. La raison est donc sujette à l'erreur. En effet, nos sens ne cessent de nous abuser rendant difficile la distinction de la réalité et de l'imagination. L'homme est en fait la proie d'un Malin génie dont le seul rôle serait de faire en sorte que tout ce que nous croyons être vrai est faux. [...]
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