Jeune encore, Descartes prit conscience que l'enseignement qu'il avait reçu dès le collège ne pouvait le satisfaire. La culture du dix-septième siècle est une culture disparate, sans unité. Par ailleurs, il ne se satisfait nullement de connaissances simplement probables ; il exige qu'on tienne pour vrai seulement ce qui se révèle absolument certain. Animé par cette soif d'unité et de certitude, l'auteur s'engage dans la recherche d'un fondement qui puisse garantir la validité de tous les savoirs.
Son but est alors de fonder une science du certain, sur le modèle des mathématiques auxquelles il voue une grande admiration (...)
[...] Structure logique du texte: On peut découper le texte en trois parties : Il y a déjà quelques temps ( ) incertain : Descartes relate ici le moment où il prend conscience du caractère très incertain de ses connaissances. De telle sorte ( . ) sciences : Descartes nous fait part de sa décision de tout remettre en cause et en indique les raisons. Mais cette entreprise ( . ) agir. : Descartes précise qu'il faut suffisamment être maître de soi, avoir conscience de se capacités rationnelles pour entreprendre une telle démarche. [...]
[...] Descartes attache beaucoup de poids à la connaissance humaine dans tous les domaines. Il considère que, non seulement elle permet d'avoir une idée vraie des choses mais, surtout, elle permet de développer des pratiques (techniques, médecine ) qui rendront la vie plus heureuse. Cela explique sa volonté de donner à la connaissance en général la solidité et l'unité systématique qu'elle ne possède pas encore. Pour cela, il lui faut partir en quête des premiers principes de toutes sciences, sur lesquels on pourra appuyer tous le savoir. [...]
[...] Mais cette entreprise me semblant être fort grande, j'ai attendu que j'eusse atteint un âge qui fut si mûr, que je n'en pusse espérer d'autre après lui auquel je fusse plus propre à l'exécuter ce qui m'a fait différer si longtemps, que je croirais commettre une faute si j'employais encore à délibérer le temps qu'il me reste pour agir.» DESCARTES, Méditation 1 La connaissance de la doctrine de l'auteur n'est pas requise. Il faut et il suffit que l'explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question. A. Approche du texte 1. Thème et questions implicites à laquelle le texte répond Il s'agit d'une réflexion sur le savoir humain, qu'il faut distinguer de l'opinion. Les questions que Descartes se pose sont celles-ci : les connaissances que nous avons acquises depuis notre enfance sont-elles véritablement fondées ? Sinon, quelle démarche devons-nous entreprendre ? 2. [...]
[...] C'est pour eux deux la conséquence d'une attitude intellectuelle et morale qui dans la vie se traduit par une enquête et une attique méthodique, mais c'est aussi une démarche enrichissante par le progrès qu'elle implique dans la lucidité, la conscience de soi et la tension vers une vérité absolue. [...]
[...] Quelle en est la valeur philosophique ? Développement La prise de conscience de l'incertitude de notre savoir Les connaissances acquises ne sont pas rationnellement fondées Distinction entre l'opinion et la science (l'incertitude de l'opinion ne peut satisfaire l'esprit). Transition Quelles sont les conditions d'une satisfaction réelle d'un esprit qui s'interroge sur la valeur de vérité de ses connaissances La remise en question des connaissances: 1. Tout ce qui n'est que probable doit être détruit (nécessité de repartir dès les fondements) Le procédé du doute comme moyen de recherche de la vérité. [...]
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