Descartes, dans Méditations métaphysiques se convainc que ses sens le troublent et le trompent. Le philosophe se lance donc comme défi de réfuter toute perception. Descartes s'imprègne donc de la pensée platonicienne. Dans cet exercice, le cheminement de sa pensée n'est que remise en question permanente. Il aboutit après plusieurs réflexions à une conclusion qu'il remet sans cesse en question à travers plusieurs optiques. Il est certain que ses sens sont trompeurs, mais quelle est la nature de cette tromperie et finalement, vit-il, lui-même existe-t-il, ne serait-ce cette quelconque force ne le tromperait-il sur sa propre existence ?
[...] Descartes progresse dans ses idées pour parvenir lentement à la conclusion. Il change d'optique : l'influence, la tromperie. Ses pensées peuvent être trompées, faussées, contrôlée, cela n'en change pas la nature : c'est une pensée. Et s'il est capable d'avoir des pensées, même si celles-ci lui sont inculquées par une quelconque force, il en possède, et s'il en possède c'est qu'il pense puisqu'il est conscient d'en avoir et c'est donc qu'il pense et donc qu'il existe. Descartes conclut donc sur le fait irréfutable je suis, j'existe Qu'importe les circonstances, qu'importe que ses pensées soient trompées, qu'importe qu'il n'ait ni corps, ni sens, qu'importe que quelqu'un les lui inculque : il pense dans tous les cas, et donc c'est qu'il est. [...]
[...] Descartes s'imprègne donc de la pensée platonicienne. Dans cet exercice, le cheminement de sa pensée n'est que remise en question permanente. Il aboutit après plusieurs réflexions à une conclusion qu'il remet sans cesse en question à travers plusieurs optiques. Il est certain que ses sens sont trompeurs, mais quelle est la nature de cette tromperie et finalement, vit-il, lui-même existe-t-il, ne serait-ce cette quelconque force ne le tromperait-il sur sa propre existence ? Trois étapes du développement de la pensée de Descartes se distinguent : l1 à 6 il introduit et explique au lecteur son défit et se questionne déjà sur la nature de ses sens. [...]
[...] Descartes s'interroge ensuite sur le sujet de l'influence qu'un quelconque être ou force pourrait avoir sur son esprit. Dans son introduction, Descartes expose sa méthode et son raisonnement. Il explique au lecteur son cheminement et sa théorie. Je suppose donc que toutes les choses que je vois sont fausses : je me persuade que rien n'a jamais été cette phrase résume à elle seule tout l'exercice. Il pose par ailleurs une partie de la problématique, qui est que si ses sens le trompent, que peut-il estimer véritable ? [...]
[...] Il s'interroge sur la nature et la provenance de cette force. Il conclut qu'aucune force n'est à l'origine de ses sens, mais qu'il est capable de les produire de lui-même et que s'il en a la capacité, ne serait-il pas lui-même quelque chose ? (Je suis capable de me tromper donc je produis une pensée donc je pense, donc je suis.) Descartes affute sa réflexion avec une nouvelle mise à l'épreuve, il la détaille, l'affine dans une nouvelle optique : le corps est-il nécessaire pour exister ? [...]
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