De la démocratie en Amérique, Alexis de Tocqueville, philosophie politique, despotisme, démocratie, individualisme, religion, liberté, égalité, lois
Au 19e siècle, la société aristocratique cède sa place à une société démocratique qui se caractérise par l'évolution de la technologie et un État qui s'attribue le rôle du seul auteur du bonheur apporté à l'homme.
Dès le début, Alexis de Tocqueville, philosophe politique, est dubitatif au sujet de cette démocratie en l'imaginant en train de priver l'homme de sa liberté et d'évoluer en une sorte de totalitarisme doux.
Ce monde meilleur offert par cette démocratie ne dissimule-t-il pas un danger pour l'homme de se voir priver de sa liberté en l'aveuglant, en propageant l'individualisme, en transformant notre société en une société matérialiste ? Assistons-nous à la naissance d'un nouveau despotisme ?
[...] ]ôter entièrement [aux hommes] le trouble de penser et la peine de vivre ? » Au travers de cette question, l'auteur nous fait comprendre que ce pouvoir jouit d'une grande puissance et est manipulateur. Les hommes se sentent libres sans l'être réellement car le pouvoir politique veille à la satisfaction des besoins matériels des citoyens qui en oublient les véritables valeurs de la vie. Ce pouvoir s'infiltre partout que cela soit dans la culture, le travail, les héritages Les hommes perdent ainsi leur indépendance sans s'en rendre compte. [...]
[...] Cette mauvaise gestion conduirait vers un nouveau despotisme plus doux, plus discret qui priverait les hommes de leur liberté par la satisfaction au nom de l'Etat, de leurs vulgaires petits plaisirs. Ainsi, la société deviendrait matérialiste et individualiste et passerait à côté du vrai bonheur retrouvé dans la religion qui elle, conserve les valeurs humaines. Afin de protéger la démocratie, le peuple doit reprendre sa place, être écouté, être impliqué dans la politique, retrouver les intérêts communs. Un comportement contraire, tel que celui imaginé par Alex de Tocqueville, ferait de la démocratie un despotisme démocratique. [...]
[...] De la démocratie en Amérique, tome 2 - Alexis de Tocqueville (1840) - La démocratie peut-elle devenir despotique ? Au 19ème siècle, la société aristocratique cède sa place à une société démocratique qui se caractérise par l'évolution de la technologie et un État qui s'attribue le rôle du seul auteur du bonheur apporté à l'homme. Dès le début, Alexis de Tocqueville, philosophe politique, est dubitatif au sujet de cette démocratie en l'imaginant en train de priver l'homme de sa liberté et d'évoluer en une sorte de totalitarisme doux. [...]
[...] Cependant, on remarque aussi que l'article 1er de la Constitution du 24 juin 1973, selon lequel, les politiques devraient garantir aux citoyens la jouissance de leurs droits naturels et imprescriptibles, est loin d'être respecté. En effet, les politiques privent les citoyens de leur liberté tout en douceur tandis que la liberté représente un droit naturel pour chaque homme. Alexis de Tocqueville aurait imaginé le bon scénario en voyant au travers de la démocratie une sorte de nouveau despotisme arrivant tout en douceur. [...]
[...] dont ils emplissent leur âme. » illustre bien la place privilégiée qu'occupe le bonheur matériel chez l'homme au détriment du bonheur au sens propre. L'âme représente quand même le siège de la pensée. De plus, l'auteur soutient que tous les hommes sont semblables et égaux par « . une foule d'hommes semblas et égaux . » face à ce fléau. Cela signifie, qu'il n'existe plus de classes sociales et de hiérarchie et que tout le monde dans la société se sent davantage concerné par son intérêt personnel au point de perdre sa liberté aveuglément. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture