Dans Histoire des sciences à l'époque moderne, Simone Mazauric, transhumanisme, corps humain, mécanisation
Un "crédo-mécaniste" verra le jour avec à son bord Duverney, Sténon, Baglivi, Perrault et bien d'autres. Ils commenceront en comparant systématiquement le corps humain avec la machine. Mettant en parallèle chaque organe avec "celui" d'une machine, ce sont des métaphores d'une théorie à une autre. On retrouve l'exemple parfait chez Georgius Baglivi (1668-1707), un élève de Malpighi, professeur d'anatomie à la Sapienza à Rome : « Examinez avec quelque attention l'économie physique de l'homme : qu'y trouvez-vous ? Ces mâchoires armées de dents, qu'est-ce autre chose que des tenailles ?
[...] La variation de la quantité de mouvement par unité de temps est égale à la force = D(mv)/Dt)." -Et pour finir, la loi de la réaction, qui pour finir, consiste à "Les forces sont toujours mutuelles. Si un corps exerce une force sur un autre corps, ce dernier réagit sur le premier avec une force égale et opposée. La circulation du sang, la digestion, la nutrition, la respiration relèvent d'une explication mécaniste. On voit donc arriver en Europe des "iatro mécaniciens", qui est représenté par le hollandais Hermann Boerhaave (1668-1738). [...]
[...] Leurs rôles consistent à justifier tous les actions vitales d'un corps, par des interventions mécaniques. Ensuite, la chimie sera même associée au phénomène mécanique, par exemple par l'Anglais Thomas Willis (1621-1675) propose un système faisant largement appel à la chimie et dans lequel la fermentation devient la clef de la plupart des phénomènes physiologiques : digestion, croissance, etc. La mécanisation du corps humain Maintenant nous pouvons aisément mettre en parallèle la mécanisation du corps humain, avec le transhumanisme. Le transhumanisme consiste à faire évoluer l'humain, grâce à des technologies, ou même dans certains cas, la biologie. [...]
[...] Les religions sont des créations humaines. Notre société tente d'améliorer tous les autres types d'institutions sociales, ceci de façon relativement consciente ; pourquoi pas les religions ? [ . ] Je propose que nous devenions des ingénieurs religieux" . Pour lui le transhumanisme est une religion, pour une "société galactique". La société du XVII[è] siècle, ne pouvait voir un transhumanisme comme aboutissement du christianisme. Les limites principales du transhumanisme est l'éthique vis-à-vis des humains qui seraient donc confrontés à ces expérimentations. [...]
[...] Dans Histoire des sciences à l'époque moderne - Simone Mazauric (2009) - Mécanisation du corps humain : transhumanisme Dans les ouvrages le Discours de la méthode et le Traité de l'homme. Descartes propose une première ébauche d'une philosophie mécaniste, mais loin de faire l'unanimité. Il faudra attendre 1662, qu'un grand nombre de philosophes, médecins, chimistes et anatomistes, s'intéressent aux phénomènes vitaux. Le crédo-mécaniste Un "crédo-mécaniste" verra le jour avec à son bord Duverney, Sténon, Baglivi, Perrault et bien d'autres. Ils commenceront en comparant systématiquement le corps humain avec la machine. [...]
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