Deux thèmes sont abordés ici : la nature et la culture. On peut penser que Kant a répondu à la question « En quoi la nature a-t-elle engendré, favorisé la culture ? » grâce à sa thèse : la nature a laissé l'homme démuni, ce qui l'a obligé à travailler et à créer la culture. Il a avancé plusieurs arguments.
La nature a seulement doté l'Homme d'outils, pour qu'il puisse lui-même assurer sa survie et évoluer. Ensuite, il explique que la nature lui a offert le strict minimum pour qu'il puisse s'élever d'une situation très primaire à l'état le plus élevé. Grâce à cela, il ne serait redevable qu'à lui-même et obtiendrait donc l'estime de soi. On pourra ensuite critiquer la valeur de cette explication en contestant son fondement : la nature possède-t-elle une volonté ?
[...] Par conséquent, elle ne souhaite pas que l'Homme dépende d'elle-même. Elle aurait donc créé un être indépendant, que l'on pourrait qualifier de nu. Cette nudité et cette indépendance sont traduites par des règles et des interdits. Les animaux n'en ont pas, car ils dépendent de la nature. Comme l'Homme dépend de lui-même, il a besoin de ses règles, car il est défaillant. Selon Levi-Strauss, l'instauration de règles permet le passage de la nature à la culture. Grâce à celle-ci, l'Homme va exploiter son milieu à son profit, et parvient à maitriser partiellement la nature. [...]
[...] De ce fait, il crée la biodiversité, un écosystème. Seulement, il oublie l'Homme. Pour réparer cette erreur, son frère Prométhée donne aux hommes la raison. Ce manque est aussi une chance : cet outil nous a permis d'inventer des techniques et de vivre, non plus survivre. Ensuite, les hommes ne vont pas s'arrêter à ses bases : ils vont développer également le divertissement, l'art, la religion. Ces domaines-là sont propres à l'Homme, car ils correspondent à un confort. Selon Kant, cette évolution était voulue par la nature. [...]
[...] Ce développement nous a fait prendre conscience de notre nature, et nous a amenés à nous poser des questions sur nous-mêmes, notre origine et aussi notre but. Ces interrogations peuvent nous empêcher d'être pleinement satisfaits de notre condition. De plus, avec le contrôle de nos instincts, nous avons créé des désirs. Seulement, lorsque certains sont satisfaits, d'autres apparaissent et cela peut aussi nous empêcher d'atteindre le bonheur. La culture ne serait donc pas forcément le moyen d'accéder au bonheur. Ce texte de Kant étudie donc la relation entre la culture et la nature. [...]
[...] De plus, cet être surhumain possède de grandes qualités comme connaître l'avenir, et contrôler ses créations c'est-à-dire les hommes et les animaux. Cette description est égale à celle d'un Dieu. On peut donc dire que cet axiome est fondé sur des croyances et non sur la raison. On ne peut cependant pas dire que les arguments sont douteux, car ils sont logiques. Seule leur base est contestable. Ce n'est peut-être pas la nature qui a créé cette fragilité de l'Homme, mais c'est grâce à elle que l'Homme a pu évoluer et créer la culture comme elle l'est aujourd'hui. [...]
[...] La culture comme fin de la nature, in "Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique", de Kant La culture comme fin de la nature est un texte écrit par Emmanuel Kant, extrait de Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique Deux thèmes sont abordés ici : la nature et la culture. On peut penser que Kant a répondu à la question En quoi la nature a-t-elle engendré, favorisé la culture ? grâce à sa thèse : la nature a laissé l'homme démuni, ce qui l'a obligé à travailler et à créer la culture. [...]
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