Kant, liberté, raison, métaphysique, Dieu, antinomie de la raison, âme
La découverte des antinomies est un moment majeur pour Kant, en 1769. Par exemple, nous sommes capables, à la fois, de façon tout aussi rationnelle, de dire qu'il y a un Dieu donc une cause suprême de ce qui existe, et dans le même temps, nous sommes capables d'expliquer tout ce qui existe en faisant abstraction de l'idée de Dieu. Nous ne pouvons pas refuser l'une des deux idées, même si elles semblent se contredire.
Kant donne 4 antinomies qu'il présente page de gauche/page de droite : page de gauche une thèse métaphysique et page de droite une antithèse correspondant à une connaissance physique. Entre les deux, nous n'avons pas à choisir, mais il faut accepter les deux. C'est un conflit de la raison avec elle-même.
[...] En effet, la raison pratique répond à la question que dois-je faire et comment user de la liberté. La 3[ème] critique, Kant ne le sait pas encore quand il écrit la Cripure mais il faudra bien une médiation entre domaine de la nature et domaine de la liberté. Il faudra réaliser un accord de nos facultés. Jusqu'ici, on voulait un accord entre intuition et entendement : cet accord était possible grâce à une faculté intermédiaire à savoir l'imagination. Mais, mtn, ce n'est pas seulement entre entendement et raison donc la faculté pour comprendre la nature, et la raison donc ce qui nous introduit dans le domaine de la liberté. [...]
[...] TP 396 et suivants : « Si les phénomènes sont d choses en soi, on ne peut sauver la liberté. La antue est la cause complète qui détermine en tout. Si les phénomènes sont en fait, ils doivent avoir des fondements qui ne sont pas en fait. Les phénomènes ne sont pas en soi : ils sont sur un plan et l'intelligible est sur un autre » = Si on avait qu'un plan, tout s'enchaine de manière déterminée et + de liberté. Les phéno ne sont pas en soi car on a une idéalité. [...]
[...] * Les antinomies de la raison Pour cela, il faut parler des antinomies de la raison, capable de poser une idée et son contraire. La découverte des antinomies est un moment majeur pour Kant, en 1769. Par exemple, nous sommes capables, à la fois, de façon toute aussi rationnelle, de dire il y'a un Dieu donc une cause suprême de ce qui existe, et dans le même temps, nous sommes capables d'expliquer tout ce qui existe en faisant abstraction de l'idée de Dieu. [...]
[...] Ce sont des manières de penser le monde. Il faut sauver la liberté donc qu'une cause intelligible est possible. Une idée problématique mais nécessaire. Il faut sauver les phénomènes pour les comprendre et sauver les idées notamment la liberté. A part cela, la philo ne doit rien sauver. [...]
[...] Un commencement absolu pour Kant. Ce qui est le - explicable. La spontanéité arrive de façon imprévisible : ce qui vient de soi et de rien d'autre. Cela peut venir soit de la liberté, soit de Dieu, mais aussi le temps, qui recommence lui-même à partir de lui-même. On a donc du côté de l'âme donc la liberté, du monde à savoir le temps et Dieu. Les 3 modes de spontanéité sont inexplicables. Tout dépend de Dieu mais lui d'où vient-il ? [...]
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