Emmanuel Kant, Critique de la Raison Pure, morale, libre arbitre, responsabilité morale, blâme, approche métaphysique, ratio cognoscendi, jugements normatifs, conscient, causalité, conditions empiriques, raison, Saint Augustin
Ce texte de Kant extrait de son ouvrage intitulé « Critique de la raison pure » publié en 1781 traite de la morale et du libre arbitre, tout en passant par la conscience et de l'inconscience.
Kant. Le libre arbitre, libertum arbitrum se définit comme étant le pouvoir de choisir. C'est la capacité que possède l'homme à s'autodéterminer, c'est-à-dire à faire ses propres choix sans se laisser influencer par autre chose que sa propre raison. D'autre part, Kant définit la morale par rapport à la question « Que dois-je faire ? ».
[...] Nous pouvons alors nous demander : comment alors fonder la responsabilité morale et le blâme ? Quel lien entre libre arbitre et moralité peut s'établir ? Deuxième partie du texte : l'approche métaphysique et morale Dans la deuxième partie du texte, qui va jusqu'à la ligne 12 (« . attribué entièrement à sa négligence. »), Kant montre que l'approche métaphysique et morale pourrait justifier la responsabilité morale, et que celle-ci suppose donc le libre arbitre. Ce n'est que par le libre arbitre que pourrait se justifier la responsabilité morale. [...]
[...] Ainsi, Kant pour sauver le jugement moral, affirme que ce dernier suppose l'existence du libre arbitre. L'extrait donc s'ouvre sur un questionnement de la causalité entre un acte dommageable et le jugement moral. Kant expose un premier point de vue scientifique : le déterminisme pour exposer « l'irresponsabilité ». Dans la mesure où l'acte est conditionné par des raisons déterminantes, il est difficile de concilier le jugement moral. Puis Kant rejette cette approche et se penche sur une approche métaphysique et morale. [...]
[...] Il faudrait comprendre les raisons déterminantes « pour juger ensuite comment il peut lui être imputé avec toutes ses conséquences ». Dès lors, le blâme dépendrait du passé de l'auteur de l'acte dommageable. Kant continue dans la seconde phrase, en élaborant ce point de vue scientifique. En effet, il revient de pénétrer « le caractère empirique de cet homme jusque dans ses sources », et donc une analyse superficielle ne serait faire l'affaire. Le verbe pénétré fait référence au procédé scientifique de recherche qu'appuie l'auteur. [...]
[...] En d'autres termes, l'homme est-il responsable de ses actes et peut-il être jugé en fonction de ces derniers ? C'est précisément de cela qu'il est question dans ce texte. Le problème est effectivement de savoir si la morale suppose le libre arbitre. La thèse de Kant consiste bien évidemment à dire que tel est le cas. Il 'attache en effet dans ce passage à démontrer les liens entre déterminisme, libre arbitre, et morale et cela à travers des cas particuliers et des exemples. [...]
[...] Critique de la Raison Pure - Emmanuel Kant (1781) - La morale suppose-t-elle le libre arbitre ? « Judas aurait-il pu ne pas livrer Jésus, et Pierre ne pas le renier ? », la réponse par la positive admise par la tradition religieuse permet, d'imputer la responsabilité de ces actions à leurs auteurs. Dès lors, ils avaient agi en libre et en l'occurrence une imputation morale est admise. On retrouve cette causalité dans l'extrait proposé à l'étude. Ce texte de Kant extrait de son ouvrage intitulé « Critique de la raison pure » publié en 1781 traite de la morale et du libre arbitre, tout en passant par la conscience et de l'inconscience. [...]
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