La question que pose ce texte est d'ordre général sur la conscience morale individuelle. L'objet du texte de Kant est de montrer que tout Homme possède une conscience morale avec une voix qu'il ne fabrique pas mais qui lui dit où est son devoir. Dans un premier temps, Kant définit la conscience comme quelque chose d'universel qui nous observe et nous condamne. Cependant, pourquoi certains font-ils le mal et d'autres non ? L'auteur aborde alors le fait que l'on peut taire momentanément ou ne pas suivre ce que nous sommes, notre conscience. Il nous montre, dans une troisième partie, le débat interne judiciaire qui nous pousse à écouter ou à rejeter les ordres de notre conscience (...)
[...] La morale est qualifié d'universelle par l'auteur de la Critique de la raison pratique car ce dernier pense que chaque être humain a en lui cette voix. La conscience n'est pas un choix, de plus elle est indissociable de chaque homme. Lorsqu'on se sent observé par cette conscience, on sent sur soi comme le poids désagréable du regard qu'elle porte sur nous et nos actes. Chacun de nos faits est comme détaillé et analysé par cette observatrice. Elle nous suit partout et si l'on croit pouvoir ne plus avoir à éprouver son observation et son jugement, elle nous suit toujours aussi forte voire plus qu'auparavant. [...]
[...] Cette personne de part son caractère idéal nous empêche de lui reprocher des erreurs passées ou celles qu'elle pourrait commettre. Comme Kant nous l'a si bien montré, la conscience est universelle mais est propre à chaque homme. Chacun fait le choix d'obéir aux ordres de la conscience ou d'y contrevenir. Ainsi, dans un cadre judiciaire, on peut admettre que chacun a une conscience à peu près similaire sauf problème et que chaque individu a la responsabilité de ses actes. Un accusé est donc jugé pour son crime mais également pour son choix face à sa conscience. [...]
[...] Seule la crainte des futurs remords nous fait accorder nos actes sur les sommations de notre conscience. Bien que cette conscience morale soit présente en chaque être humain et que chacun la craigne, certaines personnes vont à l'encontre des ordres de celle-ci. Si la conscience morale est universelle, la différence de comportement des hommes induit que les hommes peuvent se soulager pendant une durée des composantes de leur morale. Cette dernière est mise sous silence, ignorée pour pouvoir assouvir son désir. [...]
[...] L'auteur aborde alors le fait que l'on peut taire momentanément ou ne pas suivre ce que nous sommes, notre conscience. Il nous montre, dans une troisième partie, le débat interne judiciaire qui nous pousse à écouter ou à rejeter les ordres de notre conscience. Kant établit alors enfin le portrait de notre juge interne, un Autre radicalement différent sous la forme d'une personne réelle ou idéale. L'enjeu de ce texte est de montrer que chacun a une conscience qu'on la suive ou non. [...]
[...] Ainsi, seule la pensée de la satisfaction lui fait désobéir aux sommations de sa conscience. Mais si chacun peut passer outre sa conscience et émettre un choix après les ordres de sa conscience, c'est parce qu'un débat interne a lieu entre la personne et cette voix. La disposition dont parle Kant est une prédisposition. Cela implique donc que ce n'est pas l'individu qui choisit d'avoir une conscience mais que cette conscience se met en place sans le déclenchement conscient de l'individu. [...]
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