1843, Critique de la philosophie du droit de Hegel, La religion est l'opium du peuple, Karl Marx, religion, vie du croyant, humanité, intérêt philosophique, aliénation, Freud, chrétienté, cohésion sociale, dogmatique, fanatisme religieux
Il est quasi impossible de voir une société sans religion. C'est ainsi que ce texte de Karl Marx traite de la religion comme source d'exploitation et d'aliénation pour l'homme. Dès lors se pose le problème suivant : quel est l'impact de la religion sur la vie du croyant et de l'humanité ? En vue de mieux appréhender la substance de notre auteur, nous expliciterons d'une part la position de l'auteur en ses différentes articulations et d'autre part nous procéderons à son analyse critique.
[...] Critique de la philosophie du droit de Hegel, La religion est l'opium du peuple - Karl Marx (1843) - Quel est l'impact de la religion sur la vie du croyant et de l'humanité ? Sujet de commentaire de texte philosophique : Dégager l'intérêt philosophique du texte suivant à partir de son étude ordonnée. « Le fondement de la critique irréligieuse est : c'est l'homme qui fait la religion, ce n'est pas la religion qui fait l'homme. C'est-à-dire que la religion est la conscience de soi et le sentiment de soi qu'à l'homme qui ne s'est pas encore atteint lui-même ou bien s'est déjà reperdu. [...]
[...] Conclusion Au terme de notre analyse, il en ressort sur le problème de savoir l'impact de la religion sur la vie du croyant et de l'humanité que la religion est d'une part source d'exploitation et d'aliénation pour l'homme et d'autre part qu'elle constitue une source de cohésion sociale. Pour notre part, la religion est un couteau à double tranchant c'est-à-dire qu'elle est à la fois un facteur promoteur de la réalisation de l'harmonie sociale et aussi un moyen en vue de dompter le peuple car vue son côté dogmatique elle exclut l'usage de la raison éloignant ainsi l'homme de raisonner ce qui veut dire donc qu'elle empêche le croyant d'avoir un esprit critique et de croire sans avoir vu d'où la certitude sans preuve. [...]
[...] Aussi, « la religion est le soupire de la créature opprimée, elle est l'opium du peuple » (lignes 14-16). Par exemple, la religion se veut être dogmatique, car elle relève du "croire sans avoir vu". De ce fait, on s'obéit sans chercher à comprendre la raison. C'est le cas par exemple des paroles venant de la religion, de la Bible, du prophète sans chercher à contester. À la vue de ce qui précède, on comprend aisément que la pratique religieuse dénature le croyant, elle est une drogue qui endort la conscience humaine. [...]
[...] En effet, pour lui, la religion est source d'exploitation et d'aliénation. Ce qui signifie qu'elle constitue à la fois une source d'aliénation et une source de maladie spirituelle. C'est d'ailleurs pour cela que Karl Marx affirmait : « La religion est l'opium du peuple ». De même, elle favorise le reniement de soi, à sa propre volonté. Par exemple, selon le christianisme "Être en christ", c'est naitre de nouveau. Ce faisant, le religieux renie son passé, sa famille et même sa personnalité. [...]
[...] En un mot, il refuse même d'assumer la responsabilité de ses actes. Mais la religion n'est-elle pas aussi source de cohésion sociale ? Selon IBN Khaldoun : « Une nation s'affaiblit lorsque s'altère et se corrompt le sentiment religieux ». En effet, pour lui, la religion occupe une fonction morale et sociale. Ce qui signifie qu'au plan socio-politique, la religion participe au bien-être de l'homme en lui inculquant des valeurs comme l'amour du prochain, la fraternité, la solidarité, la tolérance, le pardon et la justice du cœur. [...]
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