Le texte étudié est un texte de Kant, il s'agit plus précisément du paragraphe 7 de son œuvre Critique de la faculté de juger datant de 1790. Emmanuel Kant, auteur du 18ème siècle, possède une œuvre immense couvrant tous les domaines de la philosophie.
Dans la Critique de la faculté de juger, Kant montre notamment ce qui rattache la création artistique à la nature. Il s'est entre autre, intéressé à la notion de l'esthétisme dans le texte qui nous est proposé. Il y introduit les notions d'agréable et de beau.
[...] En matière de beauté, il n'y a pas de goûts individuels qui tiennent, car cela reviendrait à dire que tout peut être beau, et que par conséquent, rien ne l'est. Kant pense que chez tous les hommes ont les mêmes conditions subjectives de la faculté de juger, car sinon ils ne pourraient pas se communiquer leurs représentations et leurs connaissances. Partant d'un constat sur la compréhension parmi les hommes, Kant étend cette compréhension au jugement esthétique : le beau est comme tel pour tous les hommes, par et avec tous les hommes. [...]
[...] Il en va de même pour l'exemple des instruments à vents et à cordes. Kant souligne ensuite la folie de disputer le jugement d'autrui qui diffère du nôtre, tout comme s'il s'opposait à lui de façon logique. En effet, mon ami qui aime telle couleur différemment de moi n'a pas le même avis que moi, son jugement est donc inexact, car non conforme au mien. Mais comme le jugement de mon ami est autant fondé sur un sentiment personnel et privé que le mien, son avis n'est pas plus juste ni faux, il est différent, tout simplement. [...]
[...] Conclusion : Pour conclure, Kant distingue donc l'agréable du beau. L'agréable est subjectif et particulier (à chacun ses goûts.) Il procure une satisfaction, assouvit un désir. Le beau pour sa part, précède d'un jugement à la fois subjectif et universel : face à un bel objet, on ressent intérieurement et donc subjectivement une satisfaction qu'on suppose identique chez autrui. Entre l'objet et de beauté et le sujet qui l'esthétise existe une relation de dépendance : l'un a besoin de l'autre. [...]
[...] Contrairement à la folie d'une dispute sur l'agréable, Kant affirme qu'il serait bien au contraire ridicule de s'approprier l'affirmation du beau. Cela est ridicule, car le beau ne se justifie pas et la personne qui le fait en se vantant qu'elle a du goût rendrait encore plus ridicule la chose. On ne peut pas dire que l'on a du goût si l'on s'en justifie. L'objet qualifié de beau peut être de nombreuses choses : il peut s'agir d'un édifice, d'un concert, d'un vêtement, d'un poème. [...]
[...] Dans la Critique de la faculté de juger, Kant montre notamment ce qui rattache la création artistique à la nature. Il s'est entre autres intéressé à la notion de l'esthétisme dans le texte qui nous est proposé. Il y introduit les notions d'agréable et de beau. Ce texte a comme idée directrice que le beau et l'agréable sont deux choses bien différentes, il faut les distinguer afin de ne pas les confondre. En quoi l'agréable et le beau doivent-ils être distingués ? [...]
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