Emmanuel Kant, Critique de la faculté de juger, raison, nature, révolution copernicienne, esthétique, beauté, loi morale, théologie, métaphysique
La raison explique comment notre esprit peut connaitre les choses de la nature et penser ce qui est au-delà de l'expérience. La troisième critique est une critique du jugement : Kant invente quelque chose de nouveau, c'est-à-dire le jugement réfléchissant.
[...] C'était l'esthétique de 1781 mais en 1790, RIEN NEST DONNE EN AVANCE. Cette seconde esthétique redonne son importance à cette phrase c'est-à-dire que dans la 1[ère] critique pages font oublier ce qui inaugurait alors qu'en 1790, plus d'a priori seulement par ce qui nous arrive, on réfléchit et cette réflexion nous donne des choses à penser que nous n'aurions jamais imaginé sinon. C'est une expérience neuve qui nous donne beaucoup à penser. L'expérience du beau donne à réfléchir et cette réflexion vient du dehors de nous. [...]
[...] Le sublime authentique ne peut être reconnu en aucune forme sensible et ne concerne que les idées de la raison qui, bien qu'aucune présentation adéquate n'en soit possible, sont rappelés et ravivés par cette inadéquation même. Il n'est dans aucune forme mais est en nous. Même les œuvres d'arts ne le sont pas. Le sublime n'est pas le libre accord des facultés mais leur chaos. Tout cela provoque des pensées. Les idées esthétiques, des idées dont on n'arrive pas à faire le tour. Le projet critique consiste à tracer des frontières et des limites. [...]
[...] On a une foule de pensées dans notre esprit sans que l'on puisse les formuler clairement. L'idée esthétique vient des œuvres d'art, qui donnent à penser. Là où l'œuvre d'art donne à penser, les beautés de la nature donnent à réfléchir. Les idées esthétiques viennent d'un géni La révolution de 1790 est de repartir de ce qui nous est donné et sans aucun a priori, réfléchir sur ce qui nous est donné. Ce sont comme des signes que nous fait la nature. [...]
[...] La vérité du sublime se situe alors dans le sublime dynamique c'est-à-dire il est force de phénomène et jugement en même temps. La force de la nature réside dans son infinité, qui suscite en nous idées et évaluations. Pour cela, je vais chercher deux passages allant à l'appui de ma lecture : le 1[er] passage est au paragraphe 23, sur le chaos qui nous ravage : avant que le je de la pensée ne tache de mettre en forme de ce qui nous a été donné comme informe. [...]
[...] Le chaos dans la nature suscite un conflit en nous : la forme calme que nous contemplons de la nature suscite l'harmonie des facultés mais le chaos suscite un conflit dans la nature. Si Kant veut insister sur les riches conséquences de l'esthétique, il faut porter l'accent sur le sentiment de beau, idéal de la réflexion. Le passage au sublime marque, dit Kant, une sorte de recul dans son entreprise à savoir montrer in fine l'organisation de la nature, sons système, sa finalité. [...]
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