Crépuscule des idoles, Friedrich Nietzsche, philosophe et artiste allemand, art dans sa forme globale, finalité de l’art, concept de l’art pour l’art, Théophile Gauthier
Le texte est un extrait de Crépuscule des idoles de Friedrich Nietzsche, un philosophe et artiste allemand du XIXe siècle. Le thème abordé par l'extrait est l'art dans sa forme globale et sa relation avec son auteur et le spectateur. Ici, Nietzsche se pose la question de la finalité de l'art. Est-ce que l'art peut n'avoir aucune application morale ni instructive ? Le concept de l'art pour l'art va défendre l'idée insufflée par la question précédente alors que pour Nietzsche toute espèce d'art intime des émotions, l'art a donc un but pour lui.
[...] La thèse de l'art pour l'art est réfutée. Dans cette partie, Nietzsche donne sa thèse et pose des questions pour faire réfléchir le lecteur, de question en question nous allons nous apercevoir que l'art a bien un but et c'est ce qui fait l'efficacité de son argumentation. De plus, on voit deux autres dimensions s'ajouter, celle du spectateur, puisque nous parlons de ressenti et cela concerne le lecteur directement puisqu'il répond aux questions, ce qui focalise l'attention du lecteur. La dimension de l'auteur est aussi présente et Nietzsche utilise le mot instinct le mot n'est peut-être pas correct pour l'homme, mais c'est un mot fort désignant l'envie première de l'auteur concernant sa création et cela donne du poids à l'argumentation. [...]
[...] assurément avec l'aide des questions précédentes le lecteur répondra sûrement non. Ainsi par l'intermédiaire de question, le philosophe nous montre que l'art a bel et bien un but, il modifie notre façon de voir les choses. Après un argument qui serait plus associable à un spectateur de l'art, Nietzsche va considérer l'art comme le produit d'un auteur humain. En effet, il utilise le terme d'instinct en parlant de celui de l'auteur et demande si l'instinct de l'auteur ne participe pas à l'élaboration de son œuvre. [...]
[...] Il se met à la place d'un partisan de l'art pour l'art et la figure du diable montre qu'ils n'ont pas besoin de considérations moralisatrices. Ils la donneraient volontiers à ce dernier pour qu'il en fasse ce qu'il veut. Au cours de cette définition, Nietzsche ne va pas parler de forme d'art particulière, ce qui donne un effet de généralisation. De plus, il se met dans la peau d'un partisan de l'art pour l'art et utilise des mots forts pour faire comprendre le but de ce mouvement et cela abouti à un effet de vrai. [...]
[...] L'adverbe toujours ajoute un effet de généralisation, en effet il peut vouloir signifier que, quelle que soit la culture si on veut retirer la finalité de l'art il faut y soustraire nos valeurs. La phrase se finit par contre la subordination de l'art sous la morale qui confirme que les critères moraux n'ont pas leur place en l'art puisqu'il n'est finalement qu'un moyen d'expression. Ainsi notre jugement devra se baser sur des valeurs esthétiques et une sensibilité propre à chacun. Cependant nous jugeons très souvent par rapport à nos valeurs morales, à notre culture qui nous apparaît comme absolue. [...]
[...] On peut noter que les questions abordent deux thèmes. Tout d'abord, loué et glorifié vont dans le sens du mot fortifie que l'on trouve un peu plus loin. Alors que le mot isole va dans le sens de affaiblit Avant de retrouver une autre question oratoire, une phrase pose un résumé de ce que l'art évoque. En effet il est parlé d'évaluation, ce qui va amener à un sentiment de la part d'un observateur, et cette évaluation est fortifiée ou affaiblie par ce qu'évoque l'art. [...]
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