C'est pourquoi le problème universel envisagé dans ce texte serait de savoir comment on peut connaître, ou reconnaître, telle ou telle chose quelque soit sa forme. Autrement dit, comment peut-on connaître les choses extérieures ? Quelle faculté de connaissance est requise pour cela ? (...)
[...] D'ailleurs, pour illustrer cette thèse, Descartes utilise l'exemple de la cire. Ceci va même, dans un premier temps, affirmer la thèse soutenue par Descartes. Cependant, après, avec toujours le même exemple mais dans une configuration différente, il va arriver à faire comprendre son lecteur que cette thèse n'est en fait qu'un préjugé empirique et rien d'autre. Ainsi ce texte répond bien à la problématique posée dans l'introduction qui était de savoir comment arrive-t-on à connaitre les choses extérieures, en répondant que ce n'est pas grâce au sens, bien que ce soit le préjugé empirique. [...]
[...] Et bien, seulement des informations multiples et variées. Multiples car elles sont données par nos cinq sens et variées parce qu'elles sont changeantes. On peut donc se demander si les qualités sensibles sont nécessaires à la connaissance d'une chose. On répondra que c'est la condition nécessaire sans quoi la chose ne m'est pas donnée, mais non par quoi elle m'est donnée, révélée en son être essentiel. En effet, pour illustrer cette idée, on peut utiliser l'idée de déguisement, c'est-à- dire que la chose est cachée sous ses apparences qui ne lui sont pas essentielles. [...]
[...] Pour être plus précis, Descartes étudie la relation entre la connaissance que l'on a d'un objet par rapport à sa sensibilité. C'est pourquoi le problème universel envisagé dans ce texte serait de savoir comment on peut connaître, ou reconnaître, telle ou telle chose quelque soit sa forme. Autrement dit, comment peut-on connaître les choses extérieures ? Quelle faculté de connaissance est requise pour cela ? A partir de ce texte on peut s'apercevoir très rapidement que Descartes pense à un paramètre, à priori, fondamental permettant de connaître, ou de reconnaître, un objet : ce paramètre est tout simplement les sens. [...]
[...] La seconde partie correspond donc au reste du texte et, dans celle-ci Descartes réfute la première thèse exposée au début du texte. Premièrement, pour introduire ce texte, Descartes dit : la considération des choses les plus communes, et que nous croyons comprendre le plus distinctement, à savoir les corps que nous touchons ou que nous voyons Cette phrase est donc la première thèse qu'il énonce. En fait, ce qu'il entend par cette phrase c'est que, ce que nous connaissons le plus distinctement c'est ce que nous donnent les sens, c'est-à-dire ce que nous donnent les corps avec leurs qualités sensibles. [...]
[...] Si je l'approche du feu, ses qualités changent ou disparaissent; pourtant tout le monde continue à dire que c'est la même cire. Mais est-ce que ce sont les sens qui nous donnent cette connaissance, et qui fondent le jugement de perception : la même cire demeure malgré les changements et la diversité de ses qualités sensibles ? Descartes va plutôt nous montrer qu'il est impossible d'affirmer l'identité de l'objet, si je ne dispose que des sens. En effet, que me livrent mes sens concernant l'objet? [...]
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