Il s'agit d'un texte de Salluste (87-35 avant J-C). Il est l'auteur de trois oeuvres : Les histoires, dont il ne nous reste que des fragments, en particulier des discours et des lettres ; La guerre contre Jugurtha, parlant de la guerre contre les Romains et les Numides. Ici, on a un extrait de La conjuration de Catilina, qui a eu lieu en 63 avant J-C. Catilina a voulu s'emparer du pouvoir et Cicéron l'en a empêché. L'extrait se situe au début de l'oeuvre ; Salluste rappelle le contexte de décadence, dans lequel se situe l'histoire de Catilina. Après avoir décrit les moeurs passées en les idéalisant, il analyse historiquement la décadence (...)
[...] accepta injuria : cela implique la présence d'injustices, mais elles sont rares. Des clichés de l'âge d'or l.2-3 (la justice et le bien étaient puissants moins par les lois que par le tempérament des hommes). On revient à l'idée d'Ovide qui montre que les hommes étaient bons d'eux-mêmes, donc pas besoin de lois. concordia (harmonie) est un cliché de l'âge d'or. Fin du texte : probitatem (honnêteté). Dans le texte de Tibulle, on retrouve l'honnetêté car ils avaient tellement confiance qu'ils n'avaient pas de porte. [...]
[...] Accumulation qui montre le bonheur puis le malheur. Opposition entre les hommes romains et contemporains. Avant, ils avaient des qualités : l.20 fidem probitatem ceterasque artes bonas loyauté, honnêteté, et toutes les autres qualités. l.16 : qui toleraverant (ceux qui avaient supporté facilement les travaux, les dangers, les situations incertaines et difficiles). On retrouve l'idée de courage chez les anciens romains Mais à l'époque de Salluste : cupidité avaritia des hommes et ses effets pervers qui apparaissent l.17-18 : eis fuere (le loisir et les richesses, choses souhaitables en d'autres circonstances, furent pour eux un fardeau et un malheur). [...]
[...] Ils utilisent mal leur loisir (donc oisiveté et paresse) et leur richesse: omnia edocuit (la cupidité leur enseigna tous les trafics). On a l'idée de mépris des Dieux deos neglegere qui montre également le mauvais usage des richesses, car elles ne sont plus utilisées pour le culte des Dieux mais pour le luxe. Cela s'oppose au v.4-5 in supplicis parci (qui faisaient de grandes dépenses pour le culte des dieux mais étaient économes de la vie privée. Une analyse vraiment historique ? [...]
[...] Ici, on a un extrait de la conjuration de Catilina, qui a eu lieu en 63 avant J-C. Catilina a voulu s'emparer du pouvoir, et Cicéron l'en a empêché. L'extrait se situe au début de l'œuvre, Salluste rappelle le contexte de décadence, dans lequel se situe l'histoire de Catilina. Après avoir décrit les mœurs passées en les idéalisant, il analyse historiquement la décadence. I. L'idéalisation du passé Des éloges dans tous les domaines On voit une différence par rapport au texte d'Ovide, les Métamorphoses, car le texte de Salluste est plus ancré dans la réalité, il est question d'argent et de guerre. [...]
[...] La troisième expression n'a pas de parallèle, mais c'est une confirmation de la bonne entente des hommes qui figuraient dans le 1ere phrase concordia entente). Ligne 20, la fidélité est à nouveau évoquée. Parallélisme entre la politique extérieure et la vie à Rome : Ligne 3-4 jurgia certabant Il y a de nouveau une confirmation de la concorde, puisque les querelles sont réservées aux ennemis. cives cum civibus de virtute certabant la valeur est une qualité très importante. Les citoyens cherchent à être meilleurs que leurs voisins, la rivalité est positive (émulation). [...]
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