Commentaire de texte philosophique. Extrait du Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes de Rousseau portant sur la commisération (pitié). Commentaire de texte entièrement rédigé et très fouillé.
[...] Pitié et amour de soi sont les garants de la nature humaine. L'amour propre est la forme corrompue de l'amour de soi. L'homme civil est la forme corrompue de l'homme naturel. Il est dénaturé et corrompu. Il réfléchit, pense, médite alors que la pitié (sentiment naturel) est innée et instinctive. La pitié est la douce voix de la mère présente en chacun des hommes. Cette douce voix est le symbole de la loi. [...]
[...] Rousseau emploie les mots isole secret ainsi il s'attaque à un modèle de la société du XVIIIème siècle : le sage. Plus qu'un modèle c'est un idéal. Le Sage était l'homme qui vivait en ermite, loin de la société et qui occupait son temps à la méditation. C'est donc l'image du Sage selon Epictète et les Stoïciens, qui est capable de séparer ce qui lui appartient et ce qui ne lui appartient pas. Il se détache alors du monde par la raison et peut ainsi être heureux. Le Sage est donc capable de contrôler sa propre pensée. [...]
[...] ) On n'a jamais employé tant d'esprit à vouloir nous rendre bêtes, il prend envie de marcher à quatre pattes quand on lit votre ouvrage." Mais ce Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes pose les fondements d'une philosophie de la Nature qu'il développera encore dans Du contrat social et Émile. Dans cet extrait, Rousseau s'intéresse au sentiment de pitié plus ou moins présent chez l'homme et l'impact de la raison sur celui-ci. On pourrait alors se demander si la pitié, sentiment naturel chez l'homme, peut être mise en péril par la raison. [...]
[...] La médiation est à l'origine du repli sur soi et du désintéressement pour autrui. Cette image est aussi une condamnation des faux philosophes La raison et la médiation effacent le sentiment de commisération présent dans l'état de nature. La raison est contre nature : exemple polémique. L'homme sauvage est opposé à l'homme de la nature. Transition / conclusion partielle. La pitié est le premier sentiment de l'homme et la garante de l'espèce humaine bien qu'un compromit entre la raison et la nature peut-être envisagé. [...]
[...] Rousseau poursuit son raisonnement par une deuxième idée. Puisque la pitié est un sentiment qui permet à l'espèce humaine de survivre, elle est dans l'état de nature et opposé au monde des idées et de la raison, une figure de la loi, des mœurs et de la vertu. Ainsi l'auteur exprime fermement que l'homme civil qui préfère la raison à ses instincts naturels, est donc dénaturé et corrompu, car il ne connaît plus la vertu, les mœurs ou la loi de la nature. [...]
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