Freud, psychanalyse, intérêt, commentaire, philosophie, texte, conscience, inconscient, psychologie, corrigé, Sigmund, violente, répression, instincts, puissants
Commentaire du texte de Sigmun Freud ("L'intérêt de la psychanalyse"): Une violente répression d'instincts puissants ...
(par un élève de Terminale ; note:18/20)
[...] Le philosophe Sigmund Freud critique ici l'éducation qui croit pouvoir repousser, voir détruire certaines pulsions qui s'expriment chez l'enfant. Il penche plutôt pour la canalisation, la redirection de ses pulsions vers d'autres formes, moins « sauvages » et plus « conforme » aux préceptes de la société humaine. Inefficacité de l'éducation par répression du désir ● Freud affirme d'entrée l'inefficacité de l'éducation par répression du désir. " Une violente répression d'instincts puissants exercés de l'extérieur n'apporte jamais pour résultat l'extinction ou la domination de ceux-ci Il juge ainsi qu'il est impossible de supprimer un instinct naturel. [...]
[...] ● Tout cela est peut-être véridique si l'on considère la théorie de la psychanalyse de Freud comme étant correct. Mais cette théorie est parfois contestable sur certains points. Le philosophe. Sartre par exemple, considère que cette théorie n'est que « mauvaise fois », un refus d'assumer sa responsabilité, surtout dans des cas ou la volonté nous fait défaut et ou les pulsions prennent le dessus. Selon lui, tout être humain est libre, libre de faire des choix ainsi, ce que l'on fait, c'est ce que l'on veut : personne ne nous y oblige. [...]
[...] Introduction : L'homme nait animal, doué de pulsions naturels sexuels et agressifs directement lié à son métabolisme : l'instinct de survie le pousse à agir de sorte à se conserver lui-même, à conserver l'espèce. Il restera entièrement et continuellement sous le jouc de ces pulsions, à condition qu'on l'éduque, qu'on l'encadre, qu'on lui inculque, d'une manière ou d'une autre, des règles de vie en communauté. Il devient alors socialement acceptable : son entourage le considère alors comme intégré à la société des hommes, de par les principes de vie qu'il aura « assimilés ». [...]
[...] Dans la même optique, cette théorie n'est pas réellement scientifique, à proprement dit : elle ne repose que sur une généralisation de certaines observations cliniques et n'a pu être mis en place que par induction (on part de l'effet à la cause et non l'inverse). De plus, elle ne repose sur aucune preuve matérielle observable. Cela reste donc de la philosophie, qui n'est pas une science, à proprement parler, malgré ce que Freud tente de faire transparaitre. Si cette théorie du psychisme est fausse, alors ces critiques de l'éducation « classique » ne sont pas totalement fondées. III) La sublimation : une alternative à l'éducation « répressive » Freud propose une alternative à l'éducation « répressive » : la sublimation. [...]
[...] En effet, prendre en main de manière répressive les désirs d'un enfant capricieux n'est pas toujours une option, mais un devoir : entre l'absence de contrôle et le contrôle par la force, mieux vaut pencher pour la deuxième solution. Mais, finalement, Freud avance tout ceci en s'appuyant sur sa propre création, sa « science de la psychanalyse ». Sa théorie n'a donc, contrairement aux apparences, aucune base scientifique et qui ne pourrait être, aux yeux de la science, que simple hypothèse. Sa théorie reposant entièrement sur la liaison entre le psychisme et l'éducation, sa méthode de l'éducation par sublimation n'est donc pas une « loi » qui s'impose. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture