Explication du Texte de Bergson sur le langage. Les mots sont la cristallisation de l'activité humaine sur le réel. Ils rendent possible la coopération sociale efficace en désignant au groupe les tâches qu'il doit et qu'il peut effectuer sur les choses. Ce sont des conventions qui permettent le développement de la sociabilité naturelle des hommes. Les idées, par lesquelles les hommes pensent le réel qui les environne, découlent de cette activité sur les choses et naissent en même temps que le langage, étant la face intérieure et mentale des signes.
[...] Explication du texte de Bergson sur le langage. Introduction. Thème : le langage, les mots et leur signification, leurs rapports aux idées. Problématique : D'où viennent les signes du langage ? Quel en est le fondement ? c'est-à-dire leur raison d'être ? Quelle est la fonction et la nature du langage ? Style : II s'agit de démontrer et de définir les rapports qui lient l'esprit, les mots et les choses, redéfinir ce qu'on appelle le triangle de la signification Thèse : Les mots sont la cristallisation de l'activité humaine sur le réel. [...]
[...] Un objet désigné à autrui est toujours le corrélat d'une action. Bergson # Descartes, pour qui le langage à pour fondement la pensée et les idées. Pour Descartes, pour parler et utiliser des mots, il faut penser et avoir des idées à exprimer. Les mots ne sont que des instruments seconds pour les idées qui existent dans l'esprit avant d'être exprimées sous la forme du langage. Pour Bergson, le fondement du langage ce n'est pas la pensée mais l'activité. Les idées ne préexistent pas aux mots, elles naissent en même temps qu'eux et de la même origine : la coopération sociale. [...]
[...] Pour survivre, il faut s'associer. (Platon) _ désir de reconnaissance qui anime toute conscience individuelle ; (Hegel) _ l'hoe est un être inachevé ; il ne se développe que par l'éducation.(Kant) Comparaison avec la fourmi : une analogie (un rapport identique) : / 'hoe est à la cité ce que la fourmi est à la fourmilière. Bergson nuance immédiatement cette analogie, montre qu'il n'y a qu'une ressemblance entre les deux car la fourmi occupe un rôle auquel sa nature biologique, sa constitution physique, la destine. [...]
[...] Assurer la coopération sociale par la communication telle est la fonction du langage. Les idées ne préexistent pas aux mots puisqu'elles naissent en même temps et ont la même origine. Développement (explication et commentaire) : Partrie I : Bergson commence par affirmer le caractère naturel de toute vie sociale humaine : la vie sociale # une habitude transmise c'est-à- dire une manière d'être acquise, contractée dans le temps et qui se serait transmise de génération en génération. L'hoe est organisé pour la cité : vocabulaire de la Grèce antique : la cité = l'Etat. [...]
[...] Il en va de même pour le langage. Les moyens par lesquels les hommes s'expriment, communiquent sont conventionnels, inventés et institués collectivement. Les mots ou les signes linguistiques sont, en effet, arbitraires ; ils n'ont aucun rapport ni avec l'idée signifiée ni avec la chose désignée. Ils ne valent que pour autant qu'un groupe les emploie pour véhiculer telle signification. C'est l'usage conventionnel qui définit la signification des signes. Cependant, le langage lui-même c'est-à-dire l'aptitude à communiquer n'est pas conventionnelle, elle est naturelle à l'homme et la perte ou l'altération de cette aptitude est considérée comme anormale et toujours due à une lésion physique ou un traumatisme psychologique (aphasie, autisme). [...]
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