Dans ce texte, extrait de « libéralisme politique » (1993), livre de philosophie politique, le philosophe américain John Rawls traite du libéralisme politique et essaye de faire concilier les principes de la justice avec le pluralisme social.
[...] Les inégalités sociales et économiques doivent être organisées de façon à ce que, à la fois : on puisse raisonnablement s'attendre à ce qu'elles soient à l'avantage de chacun ; qu'elles soient attachées à des positions et des fonctions ouvertes à tous » (« Théorie de la justice »). Le 1er principe exprimant l'engagement de Rawls pour le libéralisme est que la liberté est le premier bien. Et, la justice, conçue comme « équité », est la répartition égale entre les hommes et constituant leur valeur et dignité. Ce principe ne peut accepter aucune exception et ce principe est prioritaire : la liberté de quelqu'un ne peut pas être sacrifiée pour aucune raison. [...]
[...] Par ailleurs, sa pensée a profondément marqué la conception du libéralisme politique et économique anglais. Mill n'abandonne pas le principe premier de l'utilitarisme altruiste qui pose l'utilité comme critère des valeurs morales : une action est bonne dans la mesure où elle contribue au bonheur du plus grand nombre. En outre, tant que les institutions sociales ne favoriseront pas l'accord entre les intérêts de l'individu et les exigences collectives, le bien d'autrui doit l'emporter sur le bonheur personnel. Outre des questions d'ordre éthique, l'œuvre de Mill aborde des problèmes relatifs à la philosophie politique. [...]
[...] Non, répond Rawls car les sous certaines conditions (bourses, accompagnement, aide et soutien des plus motivés, surtout quand ils sont favorisés), peuvent être profitables à tous. La théorie de Rawls fut discutée par les milieux intellectuels sur plusieurs facteurs. A droite, il lui est reproché de dire du bien de l'Etat-providence (Etat-assistance) car il insiste sur le fait de prendre en compte l'intérêt des pauvres en priorité ; à gauche, c'est de donner raison à la logique des institutions économiques qui dominent (le « marché »). [...]
[...] C'est ce problème que Hobbes s'efforcera de résoudre, notamment dans le « Léviathan », à travers une démarche déductive rigoureuse. Le pacte social : sortir de l'état de nature est pour chacun renoncer à son droit naturel. Mais, quelle est la contrepartie de ce renoncement ? L'ordre et la sécurité. Qui en sera le garant ? Le souverain - homme ou bien assemblée exerçant le pouvoir. Par le biais d'un pacte mutuel, les hommes abandonnent leurs droits et confient l'exercice à un tiers. C'est d'un contrat, d'un acte volontaire et juridique, que le pouvoir naît. [...]
[...] La 1ère position est défendue par Aristote. Il définit en effet l'homme comme « animal politique », indiquant une sociabilité innée. La société, le rassemblement des hommes dans le cadre d'une communauté politique réglée par des lois, s'inscrirait dans une logique naturelle. Pour Aristote, la société est chose naturelle. Dire de l'homme qu'il est un animal social, c'est penser qu'il ne peut se trouver son achèvement que dans le cadre d'une communauté. La société répond donc à un besoin premier, à une tendance fondamentale de l'homme. [...]
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