L'utilitarisme propose d'établir ce qui est utile comme le principe premier de l'action, étant donné qu'on ne peut définir de façon objective ce qui est bien ou ce qui est mal. Ainsi, on détermine, de manière rationnelle, ce qui est utile comme ce qui est bon. L'utilitarisme mesure la qualité éthique d'une action aux conséquences que celle-ci peut produire. Bentham cherche à promouvoir une vaste réforme morale. Il tente, à travers cet extrait de l'Introduction aux principes de morale et de législation, de fonder une éthique hédoniste à partir d'une psychologie des mobiles des individus. Bentham démontre que le principe d'utilité est tout ce qui contribue au bonheur de tout être rationnel et que ce principe soutient, en en étant le garant, la base que les individus sont régis par les plaisirs et les douleurs et rien ne sert de s'y opposer. Il s'agit de comprendre, en quoi, à partir du principe d'utilité énoncé par Bentham, le bonheur est la fin en soi des individus, et que de ce fait, la recherche du plaisir et le refus de la douleur sont les justifications de toutes les actions?
[...] De plus, cette conception fait tenir l'éthique dans les conséquences, dans le sens qu'on détermine et évalue les conséquences d'un acte. Ainsi, les individus, dans la volonté de réduire leurs souffrances et d'augmenter leurs plaisirs, évaluent les effets et les causes de leurs actions pour leur garantir un maximum de bonheur. En effet, chaque action a des effets bons ou mauvais, et il s'agit pour l'individu de faire les actions qui ont pour conséquence le plus de bonheur pour eux. [...]
[...] Dans un premier temps, Bentham part du constat d'un principe immuable qui fait que les individus sont régis par les plaisirs et les douleurs et qu'il est impossible de s'en défaire. En effet, la conception de la nature humaine repose sur l'existence du plaisir et de la douleur, et le seul but de l'homme est de rechercher le plaisir, qui est le bien, et d'éviter la douleur, qui est le mal. Ces deux états sont les motifs qui nous indiquent quelles sont ou seront nos actions. [...]
[...] Dans ce texte, Bentham explique que les actions des hommes sont faites selon leur bonheur, qui est de maximiser les plaisirs et de minimiser les douleurs. Le principe d'utilité répond à cela, en trouvant une alternative au bonheur total, c'est-à-dire totalement régi par des passions, à travers la raison et le droit, qui garantisse au mieux le bonheur d'une majorité. Cependant, cette théorie trouve des limites, car ces lois qui seraient ainsi dire basé sur les plaisirs pourraient légitimer des atrocités, comme les déportations ou l'enfermement des fous, et aussi parce que l'anormal deviendrait illégal. [...]
[...] Commentaire de texte : Introduction aux principes de morale et de législation Chap p. 11-12, Jeremy Bentham L'utilitarisme propose d'établir ce qui est utile comme le principe premier de l'action, étant donné qu'on ne peut définir de façon objective ce qui est bien ou ce qui est mal. Ainsi, on détermine, de manière rationnelle, ce qui est utile comme ce qui est bon. L'utilitarisme mesure la qualité éthique d'une action aux conséquences que celle-ci peut produire. Bentham cherche à promouvoir une vaste réforme morale. [...]
[...] Alors, il se pose là le problème du bonheur qui serait un critère moral pour toutes les actions entreprises. Si on est guidé par le plaisir, et que ce plaisir est la cause de nos actions, alors, de ce fait, ces actions, telles un meurtre ou un viol, seront justifiées. Cependant, Bentham souligne que le principe d'utilité permet d'accéder au bonheur en utilisant la raison et le droit. Et il s'agit qu'à partir de lois on puisse être dans la possibilité de garantir le bonheur des individus, ou du moins du plus grand nombre d'individus possible, car il est impossible de satisfaire tout le monde. [...]
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