Ce texte d'Hegel, présenté dans ses Textes pédagogiques, qui sont en quelque sorte des leçons données par le philosophe, présente un tout autre aspect de la langue. En effet, partant de l'activité de l'esprit dans le monde qui nous entoure, Hegel finit ce texte par la langue qui est intimement liée à l'être en lui-même et n'est plus seulement un attribut que l'on peut donner à n'importe qui.
[...] Hegel prend alors l'exemple des traductions, qui permettent de traduire un texte, mot à mot ou des expressions, mais il n'en reste pas moins que nous ne comprenons pas la forme, c'est-à-dire « l'âme éthérée » du texte. Il continue en prenant pour exemple une rose artificielle comparée à une rose naturelle : la rose artificielle peut ressembler en tous points à la rose naturelle, elle a la même couleur, la même forme, la même senteur mais Hegel de dire qu'elle ne peut « atteindre la suavité, la délicatesse et le moelleux de la vie ». En effet, une rose artificielle n'aura jamais les qualités que la rose naturelle peut avoir. [...]
[...] Commentaire de texte Hegel Ce texte d'Hegel, présenté dans ses Textes pédagogiques, qui sont en quelque sorte des leçons données par le philosophe, présente un tout autre aspect de la langue. En effet, partant de l'activité de l'esprit dans le monde qui nous entoure, Hegel finit ce texte par la langue qui est intimement liée à l'être en lui-même et n'est plus seulement un attribut que l'on peut donner à n'importe qui. La problématique principale de ce texte est de savoir si l'exercice de l'activité de l'esprit ne se pratique qu'au sein de la sphère objective qui lui est attachée. [...]
[...] L'âme est ainsi élevée, comme noyau indispensable à la vie en société. Hegel de prendre l'exemple des sociétés modernes, qui ne prirent que le côté animal de l'individu sans s'attacher à la partie mentale qui les compose : ils ne prenaient pas en compte ce matériau, cette partie spirituelle, qui fait qu'ils se retrouvaient souvent dépourvus de troupes lors de batailles ou de dangers « seulement comme vers un moyen, vers ce qui est d'ordre spirituel, se trouver dépourvus de tout soutien dans les dangers, et s'écrouler au milieu de leurs multiples moyens utiles ? [...]
[...] La pensée chez Hegel est très particulière, on pourrait la définir comme l'ensemble des processus par lesquels l'homme, via son contact à la réalité, qui est matérielle et sociale principalement, crée des concepts afin de les relier entre eux et de nouvelles connaissances. L'idée principale d'Hegel dans cette partie est que la pensée est un phénomène qui peut être exercé et appliqué à toute forme de réalité extérieure. Cependant, il ne faut pas seulement penser à l'application de cette pensée sur la réalité extérieure mais bien plus loin. Il ne suffit pas d'exercer cette pensée pour être considéré comme humain. Quelque chose d'autre se cache derrière la pensée humaine. [...]
[...] L'activité de l'esprit est un phénomène bien plus complexe qu'il n'y parait, il doit prendre en compte une dimension spirituelle qui est la plus importante pour l'homme. La période qui avait le mieux compris cette idée est celle des Anciens, qui, selon l'auteur, rassemblaient tous les critères possibles et avaient tout à fait intégré cette partie spirituelle de la pensée. Enfin, Hegel montra que la langue est l'élément fondamental de la pensée, de telle sorte qu'elle permet de comprendre le fondement et la richesse de l'activité de l'esprit et de ne pas rester, comme une rose, superficielle. [...]
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