L'ouvrage d'Aristote s'intitule Métaphysique, c'est un ensemble de quatorze livres qui ont été publiés après sa mort, où il s'attache à la science de l'être en tant qu'être. Le terme métaphysique n'est pas employé par Aristote, il parle de philosophie première, c'est-à-dire ce qui fait que la philosophie est une matière unique car elle s'intéresse à définir l'homme et donc de s'auto-définir. Dans cet extrait, Aristote tente de montrer qu'il n'est pas possible de définir l'être à travers l'idée qu'on s'en fait grâce à notre pensée. On ne peut pas prendre l'être comme un objet qui est déterminé, ou encore à partir d'éléments qui peuvent être dissociés de l'être, par exemple des éléments qualitatif, quantitatif ou rationnel. Il s'agit, dans cet extrait d'Aristote, de comprendre en quoi la pensée ne peut nous aider pour étudier l'être en tant qu'être, car il ne découle pas de la pensée.
[...] Philosophie générale : Commentaire de texte Aristote, Métaphysique L'ouvrage d'Aristote s'intitule Métaphysique, c'est un ensemble de quatorze livres qui ont été publiés après sa mort, où il s'attache à la science de l'être en tant qu'être. Le terme métaphysique n'est pas employé par Aristote, il parle de philosophie première, c'est-à-dire ce qui fait que la philosophie est une matière unique, car elle s'intéresse à définir l'homme et donc de s'autodéfinir. Dans cet extrait, Aristote tente de montrer qu'il n'est pas possible de définir l'être à travers l'idée qu'on s'en fait grâce à notre pensée. [...]
[...] Aristote définit le vrai et le faux comme ce qui émane de la pensée et non ce qui est véritablement dans la réalité. Ainsi, on ne peut être sur de la vérité de ce qu'on pense être réel : qu'est-ce qui fait que tout ce qui est ? Dans un second temps, Aristote applique sa définition de ce qui est vrai et de ce qui est faux, comme pure invention de la pensée, à celle de la nature l'être afin de montrer que la science de l'être ne doit pas découler de notre pensée. [...]
[...] De plus, lorsqu'Aristote s'attache à l'être, il écrit qu'on ne doit pas faire des discours qui découlent de notre pensée. Effectivement, on doit s'intéresser à l'être en tant que tel et non en tant qu'objet de la pensée. Il explique que lorsqu'on s'attache à décrire, expliquer ou définir la science de l'être, c'est-à-dire la métaphysique, on ne doit pas se focaliser sur la manière dont l'être est pensée ou si la pensée de l'être est l'être et qu'ils forment un tout. [...]
[...] Dans ce texte, Aristote détermine ce que la pensée permet d'établir sur l'être. On constate que la pensée admet ce qui est vrai ou ce qui est faux, mais elle ne définit pas ce qu'est l'être, si l'être est ou s'il ne l'est pas. Aristote expose que le prédicat, qui existe que grâce au discours formulé par la pensée, est opposé à l'être car contrairement à ce dernier il n'est pas réel. Ainsi, la pensée est formée à partir de l'être, et non l'inverse, car l'être existe à partir de soi et par soi. [...]
[...] Il cherche, ainsi, à dire qu'il existe sur chaque cas une proposition vraie dont la contradictoire est fausse. En posant, par la suite, une question rhétorique, Aristote expose les fondements de ce qui est vrai ou ensemble et de ce qui est faux ou séparément Effectivement, il fait une distinction entre la chose pensée et la chose telle qu'elle est réellement, il y a donc une différence entre la chose réelle et la chose pensée. Ainsi, la personne qui dit que c'est ou que ce n'est pas, dit soit vrai ou soit faux, mais à aucun moment, elle ne dit que l'être ou le non-être est ou n'est pas. [...]
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