Commentaire d'un texte de Philosophie de Schopenhauer tiré de son ouvrage Le monde comme volonté et représentation sur le mécanisme du désir. Comment la quête du bonheur ne fait qu'engendrer l'apparition de la souffrance et de l'ennui ?
[...] Pour expliquer cela, l'auteur, dans un premier temps, propose une définition de la volonté. De plus, il évoque les deux cas de figure possibles à la suite d'un désir, à savoir la non-satisfaction de ce désir, puis sa satisfaction. Dans un second temps, l'auteur se propose de faire un parallèle entre la quête du bonheur chez les êtres sans intelligence et chez les êtres doués de pensée. Pour finir, l'auteur reconstitue, étape par étape, le mécanisme du désir pour parvenir à dire que la recherche du bonheur est jalonnée de souffrances. [...]
[...] Le bonheur, le plaisir qui s'offre à nous, et que nous acceptons sans le rechercher, n'est qu'un bonus qui s'ajoute à une vie dépourvue de souffrances. A défaut de chercher un bonheur qui se révèle être inaccessible, on peut faire le choix de mener une vie sans souffrances. Cela paraît facile à dire, mais en pratique, cette philosophie de vie nécessite un réel travail sur soi. Conclusion : Pour conclure sur ce texte, on peut dire qu'après avoir donné une définition du désir et avoir évoqué la notion de souffrance dans le désir ; Schopenhauer présente le phénomène cyclique du désir pour arriver à la conclusion que le bonheur est difficilement accessible et que la quête du bonheur ne fait qu'engendrer la souffrance, du fait de l'aspect cyclique du désir et de l'aspect éphémère du plaisir. [...]
[...] Or, nulle satisfaction n'est de durée ; elle n'est que le point de départ d'un désir nouveau. Nous voyons le désir partout arrêté, partout en lutte, donc toujours à l'état de souffrance ; pas de terme dernier à l'effort ; donc pas de mesure, pas de terme à la souffrance. Schopenhauer, Le monde comme volonté et représentation Commentaire du texte : Introduction : Dans le texte que l'on se propose d'étudier, Arthur Schopenhauer aborde le thème du désir, la quête du bonheur. [...]
[...] C'est pour cela que Schopenhauer qualifie ces personnes d'êtres plus faibles car ils sont incapables de prendre du recul face à leurs désirs. En effet, en n'utilisant pas leur raison, leur intelligence, ils ne cherchent pas à savoir quelle est l'origine de leurs désirs. Par conséquent, il leur est impossible de se détacher de leurs désirs, et donc ce sont ces derniers qui guident l'existence de ces personnes qui ne font pas usage de la raison. Or, cette explication, sous-entendue dans le texte, permet à l'auteur d'arriver à la conclusion que ces personnes sont dans un état de perpétuelle douleur, sans bonheur durable Cette phrase va permettre à Schopenhauer d'introduire, dans une troisièmes partie,l'analyse du mécanisme du désir, la quête du bonheur. [...]
[...] Ensuite, Schopenhauer précise que nulle satisfaction n'est de durée qu'en quelque sorte, le plaisir est éphémère. Néanmoins, on peut être amené à se demander s'il n'existe pas une sorte de plaisir inébranlable, durable. En continuant dans sa réflexion, Schopenhauer prétend que la satisfaction d'un désir engendre la naissance d'un autre désir. Il sous-entend donc qu'on ne sait pas profiter de ce que l'on a obtenu, ou que l'ennui naît de la possession de ce que l'on a obtenu après l'avoir tant désiré. [...]
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