Cette thèse est aussi basée sur un paradoxe car celui qui doute que la raison est universelle, doit aussi douter de la véracité de ses propos car il n'a pas les outils nécessaires, du moins il n'est pas sûr de disposer des outils nécessaires pour affirmer une telle chose. Il ne peut donc rien certifier. En effet, si la raison n'est pas universelle, qu'elle ne se trouve pas par un raisonnement logique ou mathématique, comment peut on l'obtenir ?
[...] Préparation de philosophie Malebranche : Eclaircissements sur la recherche de la vérité La thèse de ce texte[i] est exprimée à la ligne 9. En effet, Malebranche défend une thèse simple : La raison [ ] est universelle Il précise ce qu'il entend par raison : la raison que nous consultons quand nous rentrons dans nous-même En effet, il ne peut pas croire toutes les personnes qui disent qu'on détient tous notre vérité. Il faut bien faire comprendre que la vérité est une chose universelle. [...]
[...] De même, Malebranche prend l'exemple du cocher et du cheval. Si par exemple, dans une quelconque situation, préfère son cochet à son cheval, il a sans doute DES raisons, mais il n'a pas fait appel à la raison pour juger sa pensée. S'il l'avait fait, le sens commun aurait voulu qu'il condamne son acte. Une telle pensée n'a pas de conséquence en soi, ce sont les actes qui peuvent en découler qui le sont. Ainsi, il a eu une pensée qui est une horreur pour tout homme raisonnable. [...]
[...] Si elle ne l'est pas, ce n'est pas à la raison que l'on est en train de se référer. Cette thèse est aussi basée sur un paradoxe car celui qui doute que la raison est universelle, doit aussi douter de la véracité de ses propos car il n'a pas les outils nécessaires, du moins il n'est pas sûr de disposer des outils nécessaires pour affirmer une telle chose. Il ne peut donc rien certifier. En effet, si la raison n'est pas universelle, qu'elle ne se trouve pas par un raisonnement logique ou mathématique, comment peut on l'obtenir ? [...]
[...] Car si la raison que je consulte n'était pas la même qui répond aux Chinois, il est évident que je ne pourrais pas être aussi assuré que je le suis, que les Chinois voient les mêmes vérités que je vois. Ainsi la raison que nous consultons quand nous rentrons dans nous-mêmes est une raison universelle. Je dis quand nous rentrons dans nous-mêmes, car je ne parle pas ici de la raison que suit un homme passionné. Lorsqu'un homme préfère la vie de son cheval à celle de son cocher, il a ses raisons, mais ce sont des raisons particulières dont tout homme raisonnable a horreur. [...]
[...] L'admettre, c'est être sûr de pouvoir affirmer quelque chose d'une manière rationnelle et définitive. vois par exemple que 2 fois 2 font et qu'il faut préférer son ami à son chien ; et je suis certain qu'il n'y a point d'homme au monde qui ne le puisse voir aussi bien que moi. Or je ne vois point ces vérités dans l'esprit des autres : comme les autres ne les voient point dans le mien. Il est donc nécessaire qu'il y ait une raison universelle qui m'éclaire, et tout ce qu'il y a d'intelligences. [...]
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