Émile ou De l'éducation de Jean-Jacques Rousseau est un grand ouvrage du philosophe français du XVIIIe siècle. C'est un traité sur l'éducation qui explique « l'art de former les hommes ». Lors des quatre premiers livres de l'Émile, Rousseau décrit la formation progressive d'un garçon (Émile), de façon chronologique
[...] Il ne se suffit pas à lui-même, et est un peu léger par moments. Cela dit, c'est un texte des plus intéressants, qui permet d'appréhender l'idée que se fait Rousseau de Dieu, de l'éducation par la philosophie, et des processus cognitifs. [...]
[...] Cette puissance est donc abstraite. Nous pouvons entrer en contact avec toute sa création, avec la totalité du monde sensible dont elle est l'architecte, mais nous n'avons aucun moyen de prendre contact avec elle. C'est une puissance cachée, ce qui renvoie parfaitement au motif du Dieu caché. Chez Pascal, dans les Pensées, le Dieu caché signifie que Dieu est inconnaissable à tous les égards. Le texte s'inscrit donc bien dans l'étude de la religion qui est au cœur du Livre IV de l'Émile. [...]
[...] Dans le second paragraphe, Rousseau explique que spontanément, la partie abstraite du monde nous est inconnaissable. S'il y a une puissance divine, un être qui aurait créé le monde, en préside le fonctionnement, le maîtriserait en tout point, voire le serait lui-même (dans une perspective panthéiste qui rappelle un peu celle de Spinoza dans l'Éthique, ou celle de Platon déjà évoquée), il ne nous est pas accessible par les sens. Rousseau énumère trivialement comment chacun des sens ne nous permet pas d'entrer en contact avec une puissance supérieure. [...]
[...] Ce genre de personnes, « le peuple », « les enfants », sont obligés de s'imaginer comme des êtres sensibles les être abstraits pour pouvoir les concevoir. Ils leur attribuent des propriétés sensibles, qui seraient donc connaissables par la médiation des sens. Rousseau déduit ainsi une explication du caractère anthropomorphique des dieux. Dans toutes les religions, les dieux prennent la forment d'hommes. En quelque sorte, les hommes imaginent les dieux comme des sortes de super-hommes (l'idée d'un Superman n'est donc pas si farfelue ni même très recherchée). [...]
[...] C'est un traité sur l'éducation qui explique « l'art de former les hommes ». Lors des quatre premiers livres de l'Émile, Rousseau décrit la formation progressive d'un garçon (Émile), de façon chronologique : le Livre I s'attache à la période du nourrisson ans), le Livre II à l'âge de nature (2/12 ans), le Livre III à l'âge de la force (12/15 ans) et le Livre IV à la puberté (15/20 ans). Ensuite, le Livre V analyse l'âge adulte, avec le mariage, la famille et l'éducation des femmes. [...]
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